jeudi 23 mars 2017

DORIOT, DU COMMUNISME À LA COLLABORATION. MOTIF DE REFLEXION (Guerre civile européenne) (6)

La revue « Géographie et Histoire » dédie son dernier numéro presque en entier à l'histoire -avec de témoignages graphiques à profusion acompagant- de l'extrême droite en France. Le passé qui ne passe pas. Ni en France, ni en Belgique, ni en Espagne. Et parmi tous le noms et groupes qu'on y passe en revue, une photo couvrant toute une page, de Jacques Doriot au zénith de sa gloire défilant à la tète des siens a Paris en 1934 (voir photo), faisant le salut fasciste. Après avoir viré de bord tout à fait. Du communisme stalinien au fascisme et la Collaboration. Un parcours qui invite à réflexion. De même que sa mort tragique. Dans un roman de l'écrivain et académicien français Dominique Fernandez -d’ascendance hispanique (mexicaine), fils de l’écrivain et critique littéraire et cinématographique Ramon Fernandez, de grande renommée dans la France d'entre-deux-guerres-, « Porfirio et Constance » se retracent dans quelques pages poignantes le derniers moments de la vie de Doriot, circulant en voiture en compagnie de sa secrétaire -en chemin d'une réunion de haut niveau de Français de la Collaboration- à proximité de Sigmaringen où s'était réfugie l’état-major de celle-ci, le maréchal Pétain en tête, lors qu'il se vit attaqué par des avions de chasse à terre -dernier cri de la technologie militaire dans la phase finale de la Seconde Guerre Mondiale- qui prirent sa voiture pour cible. Après quoi, on le retrouva à coté de la voiture calcinée, déjà cadavre, la poignée attachée fortement a la portière, qu'il avait réussi a arracher au moment de l'attaque, un œil en moins, le visage et l’ensemble de son corps ensanglantés, ce qui permet a l'écrivain mentionné de dresser une comparaison littéraire pleine de force entre Doriot -de grande taille et corpulence physique- et le Porthos du roman d'Alexandre Dumas, tel que le géant Polyphème de l'Odysée, s'écroulant tous les deux, ensemble avec la caverne ou ils s’étaient réfugies. Dit au juste que tout est bien, dit  la bible canonique (hors-de-tout-soupçon)

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