mercredi 8 mars 2017

LETTRE DU DIRECTEUR DE LA ROYALE (TEXTE INTÉGRAL)

LETTRE DE NOTIFICATION DE MON EXCLUSION PENDANT UN AN DE LA BIBLIOTHÈQUE ROYALE
(Date: 6 mars 2017)  

Une dizaine de lecteurs se sont plaints de harcèlements de votre part au sein de la Bibliothèque Royale et ont déposé un dossier circonstancié. Il s'agit aussi bien de faits récents que de faits survenus sur plusieurs années. Il y a de plaintes concernant des avances continues et des allusions sexuelles indésirables, aussi bien oralement que par écrit. 

Ce actes sont parfois accompagnés d'attouchements qu'il est difficile d'interpréter autrement que comme des tentatives de contact corporel indésirable. Les lecteurs adaptent leur comportement parce qu'ils sont peur de vos tentatives d'approche et de vos réactions parfois agressives lorsqu'ils vous repoussent. Le responsable de la salle de lecture doit attribuer d'autres places a certains lecteurs afin de les éloigner de vous. Certains lecteurs quittent la salle prématurément de peur d'y rester seuls en votre présence, par ex. lors de la fermeture de la salle de travail. Plus d'un lecteur évite la salle de travail ou la Bibliothèque Royale pour ne pas devoir entrer en contact avec vous. 

En octobre 2016, nous vous avons déjà confronté à ces faits et nous vous avions averti que si vous n'adaptiez pas votre comportement, des mesures seraient prises. 

Nous avons reçu votre lettre du 28 février dans laquelle vous niez les faits qui vous sont reprochés. Nous ne pouvons pas toutefois ignorer toutes les plantes que vous ne réfutez pas dans votre lettre. 

Sur base des faits qui nous ont été rapportés par les différents plaignants nous ne pouvons que constater qu'en agissant de la sorte, vous perturbez fortement le calme dont les lecteurs de la Bibliothèque ont besoin pour travailler et que vous portez préjudice au bon fonctionnement de notre établissement. En outre, vous n'avez pas respecté l’avertissement qui vous a été donné en octobre 2016. Pour ces raisons nous vous excluons de la Bibliothèque Royale pendant un an, et ce à partir du lundi 6 mars 2017. Après cette période, vous aurez uniquement accès à la salle de lecture générale et jusqu'à nouvel ordre vous n'aurez plus d'accès à la salle de travail. 

 Nous espérons que de tels faits en se reproduiront plus à l'avenir. 

 Meilleures salutations 

 Signataires: Sara Lammens (Directeur des Services d'appui) Robert Nowen Directeur operationnel (Collections patrimoniales) Patrick Lefèvre (Directeur Générale)  


APPEL À TEMOINS  

 Je fais ici un appel à tous ceux qui m'ont connu et croisé à la Bibliothèque Royale, parfois régulièrement, plusieurs jours par semaine et même pendant des années, à témoigner dans ma défense de tout ce qui est contenu dans cette lettre d'accusation. J'en appel aussi bien aux lecteurs -tant de la salle de travail que de la salle de lecture générale- qu'au personnel de la Bibliothèque et même à ces cadres, parmi les quelles je compte tant d'amis sincères, de longue date même certains d'entre eux, de bien avant même que M. Lefévre n'ait accédé au poste de directeur de la Bibliothèque Royale. Je les appelle aussi à témoigner de faits plus qu'évidents et faciles à prouver allant dans le sens contraire justement des incriminations qui sont versées dans cette lettre d’exclusion. 

Monsieur Lefèbvre ne peux pas ignorer le coté médiatique de ma personne et de ma trajectoire, et ne peux donc pas s'étonner de ce que je fasse publique sa lettre et de ce que j'en appelle à témoins dans ma défense. 

 Et je l'enjoigne ici publiquement a rendre publique l'identité des plaignant(e)s. O du moins à organiser en présence de témoins, des confrontations avec les auteurs des incriminations à mon encontre. Et notamment celle de la personne -chercheuse de l'ULB (FNRS, s'il vous plaît)- que je présume se trouver derrière de toute cette machination et tout ce montage préfabriqué de toutes pièces. D'elle aussi bien que de M. Peter Lagrou, professeur ordinaire à l'ULB qui s'était fait écho de toutes ces accusations et qui s'était permis de m'agresser à l'intérieur de la salle de lecture en présence de témoins, le lundi 27 février dernier. 

Il y va de mon honneur, car ce n'est pas d'une simple procédure disciplinaire dont je me vois ici l'objet, mais bien d'une accusation (grave) -et rendue publique- contre ma personne

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire