mercredi 22 mars 2017

THEO BROUNS ET L'ENGRENAGE TERREUR CONTRE-TERREUR (Guerre Civile Européeenne) (5)

Dans l'ouvrage de Bruno De Wever -frère de Bart De Wever- sur Staf De Clercq, le leader du VNV (formation nationaliste flamande majoritaire en Flandres dans l'entre-deux-guerrres) que j’avais lu mes premiers temps en Belgique, il était question d'une figure de proue du VNV, Theo Brouns, qui finit par prendre des responsabilités politiques au gouvernement provinciale du Limbourg pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il faisait partie de l'aile modérée de la Collaboration et se vit néanmoins, à partir d'un moment de la marche de la guerre, pris dans l'engrenage fatale terreur contre-terreur, déclenché nota bene par les agissements terroristes, particulièrement meurtriers dans sa province, du Front de l'Indépendance (Onafhankelijkheidsfront) Ce qui lui valut d'être arrêté, jugé et condamné à mort à la fin de la guerre, et fusillé en 1947. C'était un homme jeune (voir photo, sans doute de ses derniers jours), avocat de métier, sans doute issu d'un milieu catholique flamand. Comme le prouvent des affiches de propagande qu’il avait fait placarder dans le Limbourg sur la persécution religieuse en zone rouge pendant la guerre civile espagnole. « Ça, pas chez nous !” ou il m'avait semblé flairer ce vieux reflex ou tic historique anti-espagnol si ancré et si tenace chez les nationalistes flamands. « "Ça" n'était bon que pour des Espagnols », pouvait-on sous-entendre, en effet. Il y a longtemps néanmoins que je le lui ai pardonné, au défaut sas doute de se voir pardonné, tant d'années déjà écoulées, par certains Belges. In memoriam

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