La vengeance est un plat qui se mange froid, dit le proverbe chinois. Le mien -sur ce blog je veux dire- va être chaud, et croustillant. Motif, je viens de faire l'objet d'interdiction pour un an (voir photos) , d'entrée dans la Bibliothèque Royale de Bruxelles que je fréquentais quotidiennement depuis déjà pas mal d'années et où j'occupais depuis neuf ans déjà une place à la salle de travail, réservée au chercheurs. Je me vois objet -dans la lettre où m'aura été signifiée la mesure d'interdiction- d'une accusation de harcèlement, traduite dans “des avances continues, et des allusions sexuelles indésirables aussi bien oralement que par écrit. Ces actes son parfois accompagnés d’attouchements qu'il est difficile d'interpréter autrement que comme des tentatives de contact corporel indésirable” Voici l'essentiel des charges qui me sont adressées et que je démens publiquement et énergiquement. Je tiens quand même a mentionner un autre extrême de cette lettre, un peu plus loin. “Nous avons reçu votre lettre du du 28 février 2017, dans laquelle vous niez les faits qui vous sont reprochées. Nous ne pouvons toutefois ignorer les nombreuses plaintes que vous ne réfutez pas dans votre lettre” Et comment aurais-je pu le faire si je ne les connais pas, si on ne me les a jamais signifiées? Même pas d'une manière vague. Tout ce qu'on m’avait signifié au préalable c'était de l'existence de plaintes à mon encontre en provenance des personne du sexe féminin. c'est vrai, mais aucunement de leur contenu. Je prends acte néanmoins.
Et c'est de ce qui s'avère être une injustice flagrante, entachée de toute sorte d'irrégularités. Sans preuves, et sur base à une instruction rigoureusement secrète (en ce qui me concerne) et à d'accusations parfaitement anonymes. Et j'annonce mon intention de porter plainte en justice, contre une chercheuse de l'ULB -dont je me réserve le droit de divulguer le nom le cas échéant- vraisemblablement à l'origine de ces plaintes, et aussi contre Pieter Lagrou, professeur ordinaire à l'ULB, directeur du groupe de recherche dont la chercheuse référée fait partie, de la part duquel je fus l'objet d'agression et d'accusations calomnieuses devant des témoins à l’intérieur de la Bibliothèque Royale le lundi de la semaine dernière, 27 février, vers six heures moins quart. Il est clair que je vais porter plainte pour un délit de calomnies et d'attentat à l'honneur. En attendant je ne peux pas m’empêcher de pointer ici le contexte où ces attaques à mon encontre se produisent maintenant. Et il relève en premier lieu de mon contentieux ancien avec l'ULB dont fait partie le professeur mentionné, où je fus exclus -sans motifs fondés- des cours de doctorat il y a quelques années comme je l 'ai dénoncée à plusieurs reprises, et en particulier récemment dans ce blog. Je ne peux pas ignorer d'autre part l'étiquette idéologique -polémique, controversée, je l'admets, et de notoriété publique à la fois- que je traîne de précédents traitements médiatiques dont j'aurais fait l'objet, périodiquement, les années ayant résidé en Belgique jusqu'à présent, et dont il me serait facile d'apporter les preuves. Et un contexte marqué aussi de par l'existence de mon blog, que je couvre de façon quotidienne depuis déjà plusieurs années sur les sujets d'actualité les plus brûlants et variés et où je défends régulièrement et de façon claire des positions politiques et idéologiques bien définies. A ce sujet, on ne peux pas faire l'impasse sur la caractère éminemment politique d'un poste comme celui de directeur de la Bibliothèque Royale de Bruxelles, ce qui se voit étayé de par la réputation idéologique certaine qu'on attribue à l'actuel titulaire de ce poste.
A ce sujet son prédécesseur à la tête de la Royale, feu Raphaël De Smedt, avec qui j’avais eu un bon rapport de son vivant, alors qu'il était remplaçant sans être nommé, de l'antérieur conservateur, décédé, m'avait confié un jour qu'il ne serait jamais nommé à ce poste car il n'avait pas (sic) la bonne carte de parti politique. Et dans le contexte de ces accusations dont je me vois maintenant l'objet on ne peut pas faire abstraction non plus de la légende noire anti-espagnole (Leyenda Negra) dont il est beaucoup questions dans les milieux académiques et journalistiques en Espagne, née au Pays Bas (anciens) et qui colporta -jusqu'à de nos jours- des accusations principalement d'ordre sexuel. Je tiens également ici à évoquer un fait qui eut lieu à la Bibliothèque Royale, en mai 2012 le jour de la Gai Pride dont je fus témoins directe. Et ce fut l'entrée dans la salle de lecture-sans qu'a l’accueil lui fut opposé le moindre refus d'entrer- pour aller s'asseoir du coté des ordinateurs, d'un travesti, jeune, qui portait des souliers de femme de hauts talons. J'avais signifié la chose tout de suite à l'agent de la sécurité en fonctions ce jour-là, et s'en suivit une lettre que j'avais adressée à l'actuel directeur, M. Patrick Lefèvre, déjà en fonctions alors, ou je dénonçais ce fait, sans avoir eu jamais jusqu'à présent la moindre réponse de sa part. Sans doute que la lettre ou ma personne elle-même ne la lui méritait pas. A d'autres reprises, d'ailleurs, je m'étais adressé à lui par écrit -toujours de façon irréprochablement correcte- sans avoir jamais eu la moindre réponse non plus, ni de lui ni de ses subordonnés. Dont acte
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