Léopold Storme (photo) vient d'être remis en liberté conditionnelle. D'aucuns sont choqués qu'il n'en ait accompli qu'un tiers de la peine. D'autres par contre se sentent interpellés par le fait qu'il fut condamné sans aveu, et qu'il n'ait jamais exprimé par la suite le moindre remords, et aussi par le fait que le ministère publique ait renoncé a se pourvoir en cassation contre sa mise en liberté, sans bracelet d'ailleurs. Jouissant toujours par ailleurs du soutien indéfectible d'une partie de sa famille la plus proche. Moi aussi tout cela m'interpelle. D'autant plus que je crois pouvoir me prévaloir de connaître un peu le monde de crime sans y faire partie le moins du monde, et sans avoir fait des études de criminologie au préalable, par le simple fait de la cohabitation forcée dans une prison de haute sécurité, Vale de Judeus, au nord de Lisbonne (juin 1983-novembre 1985) Je m'y vis obligé en effet a cohabiter -dans les préaux, dans les salles à manger, dans les files de l'infirmerie, dans les lieux de travail à l'intérieur de la prison- avec des détenus condamnés à des peines très lourdes, certains d'entre eux appartenant au monde du grand banditisme, certains condamnés pour des crimes de sang, et même ceux considérés très dangereux qui occupaient un quartier a part de la prison, j'eus l'occasion de les croiser là-dedans à plusieurs reprises. Je ne dis pas que le vieux dicton -le visage, miroir de l'âme- s'accomplisse toujours, n’empêche je crois avoir acquis de cette époque de ma vie une certaine expérience de visages et de physionomies du monde du crime et du grand banditisme. Or, je regarde une et autre fois les photos de ce jeune de vingt-six ans qui vient d'être libéré et je n'y vois rien, rien en tout cas de toutes ces atrocités qu'on lui refila et qui font de lui un des cas les plus retentissants de l'historie du crime en Belgique.
C'est une sensation un peu analogue -je l'ai déjà avoué dans d'autres lieux d'ailleurs- à celle que j'éprouvai devant Andras Pandy, avec qui je m'étais croisé dans les couloirs ou coïncidant tous les deux dans les cellules d'attente de la prison de Forest en mai 2000 lorsque je fut arrêté devant le Palais Royal lors de la visite du roi Juan Carlos. Toutes ces horreurs qu'on lui colla dessus, propres de Jacques l’Éventreur et des cas de série-killers les plus célèbres de l'histoire du crime (...) Sans qu'on ait jamais trouvé la moindre preuve -ni d'ossements ni d'acide ou que sais-je-, et sur base à une instruction entamée nota bene du temps du régime communiste en Hongrie, le pays dont il était originaire, et dont il s'était enfui (à ses risques et perils) (....) On avait du mal, ma foi, a imaginer toutes ces atrocités en le regardant. Il ne mangeait que des pommes (...) Et c'est cela le souvenir -outre un regard inoffensif- qui m'était resté du célèbre pasteur hongrois, mort en prison clamant son innocence, qui ne fit jamais lui non plus le moindre aveu de quoi que ce fut.
Les erreurs judiciaires, son-t-elles inséparables de l'histoire de la administration de Justice ? Sans doute. Sont-elles plus graves ou irréparables pour autant que les condamnations pour des faits avérés réels -des faits accomplis ou au dégrée de tentative simplement- qui ne touchent pour autant le moins du monde l'esprit (ni le cerveau) de ceux les ayant accomplis? L’énigme que ces derniers posent n'est pas moindre quoi qu'il en soit. Même pour propres intéressés, et je sais un peu de quoi je parle
mardi 28 février 2017
lundi 27 février 2017
RENÈ LAGROU MORT EN ESPAGNE (Guerre Civile Européenne) (3)
René Lagrou (voir photo, pendant la Seconde Guerre Mondiale) fut l'exception parmi les nationaliste flamands compromis avec la Collaboration pendant la Seconde Guerre Mondiale, qui pour les raisons qui furent évitèrent systématiquement de chercher leur refuge en Espagne à la fin de la guerre, ce que certains d'entre eux allaient payer cher, de par la mort, comme ce fut le cas d'Auguste Borms. En Espagne depuis quelques semaines fait fureur un ouvrage d'une historienne espagnole -de Malaga- ancienne boursière de l'Université de Harvard qui situe les racines de la Légende Noire -chose connue d'ailleurs- dans ces terres de Pays-Bas (anciens) Notamment dans l'Apologie de Guillaume d’Orange qui reprenait presque mot par mot la Très Brève Relation de la destruction des Indes, du père Las Casas, un ouvrage et un personnage qui ne firent jamais l'unanimité -loin de là- ni au sein de l’église ni dans l'ensemble de l'historiographie en langue espagnole. Et c'est là sans doute, aussi loin que là, qu'il faut aller chercher l’allergie à l'Espagne franquiste des collaborateurs nationalistes flamands -ce qui ne fut par contre, pour paradoxale que cela puisse paraitre, le cas de leurs coreligionnaires hollandais-, comme je l'ai déjà signalé dans d'autres articles de ce blog. René Lagrou fut donc l'exception, et trouva refuge en Espagne en 45 au prix de devoir passer, du fait de la position inconfortable sur le plan international du régime de Franco face au dénouement de la Seconde Guerre Mondiale, trois ans dans la prison (de passage) de Miranda de Ebro où il eut sans doute à côtoyer, parmi d'autres belges cherchant à rejoindre le gouvernement de Londres, une figure de signe opposé au sien du plus grand relief, savoir Ganshof Vandermeersch, plus tard procureur de la Cour Suprême de justice militaire belge dans l'après-guerre à qui l'on allait devoir tant des condamnations à mort de collaborateurs ("inciviques") Quoique à sa sortie, et sans doute pas très rassuré par le sort qui eurent a subir des figures de proue de la Collaboration d'autres pays européens comme Pierre Laval -livré par les autorités de l'Espagne franquiste à la France, en 45, où il allait tomber devant le peloton d’exécution-, René Lagrou finit par s'en aller avec sa femme en Argentine en 1947, à la faveur de la montée au pouvoir du général Peron. Il finit néanmoins par retourner en Espagne où il mourut d'un cancer (en 1969) Lagrou dont parle longuement Bruno De Wever dans sa biographie de Staf Declercq, fit partie de la tendance radicale de la Collaboration (De Vlag-SS-Algemeen-Vlaanderen) -qui fit propagande contre la tendance collaborationniste majoritaire de la Collaboration flamande (incarnée par le VNV)-, sous le slogan “Vlaamse provincialen, Germaanse continentalen” Et on ne peut pas exclure que ce détachement du nationalisme flamand de la part des extrémistes de la Collaboration en Flandres, finit par amener Lagrou a chercher refuge dans l'Espagne honnie de la Légende Noire (et de certains nationalistes flamands)
samedi 25 février 2017
vendredi 24 février 2017
FILLON. CONTINUE LE FEUILLETON
Information judiciaire contre François Filon. coup de théâtre, ainsi à première vue, plus qu'une probabilité raisonnable que cela puisse aboutir a une convocation et éventuellement à une mise en examen avant le scrutin. Néanmoins ce faisant, le Parquet Nationale Financier laisse entendre manquer d’éléments pour une citation directe, sous-entendu « qu'il n'ont pas pu donc démontrer la réalité des infractions poursuivies », comme viennent de le déclarer les avocat du leader de la Droite
jeudi 23 février 2017
FEMEN ET MARINE LE PEN
Le féminisme radical de Femen est un des cauchemars de notre époque. A Marine le Pen vient de lui tomber dessus à nouveau -ce n'est pas la première ni la seconde fois que cela lui arrive- ,sans doute en guise d'aveu du coup que leur aura infligées -se sentant ainsi, en plus de nues et déshabillées, démasquées en même temps- de par son geste résolu de refuser de mettre le voile devant le dignitaire religieux sunnite au Liban. Pour quoi n'ont-elles pas monté un cirque de seins nus pareil à la ministre suédoise -féministe attitrée- qui s'était voilé devant le présidente iranien (enturbanné)?
mardi 21 février 2017
CHAPEAU MARINE LE PEN!
Marine Le Pen, chapeau. Aujourd'hui, au dernier jour de sa visite officielle -en tant que candidate présidentielle- au Liban, elle aura certainement gagné beaucoup de voix en France, et se seront évanouies du coup aussi beaucoup de réserves que certains émettaient à son égard. Son geste ferme de refuser d’obtempérer devant la manœuvre hypocrite et clérical (de signe sunnite) de lui tendre à la dernière seconde avant de rencontrer le Grand Mufti de Beyrouth le voile -pour qu'il le mette à son tour- alors qu'on lui avait signifié au préalable qu'il n'y avait aucun problème (et donc aucune obligation là-dessus), lui fait à coup sûr remonter dans l'estime de beaucoup de gens (y compris de l’auteur de ces lignes, qui suit sa trajectoire avec respect et franchise et une certaine distance à la fois depuis le temps) Le vice-président du Front National aura commenté ce geste comme un signe politique en faveur de la laïcité et un beau message d’émancipation et de liberté envoyé aux femmes de France. En France et non seulement, il faudrait y ajouter. Le geste de Marine Le Pen aura certainement d'autant plus de retentissement qu'il contraste fort avec l’attitude -dans une situation similaire- de la ministre suédoise du Commerce et autres femmes membres de son gouvernent -attitré de premier gouvernement féministe au monde- défilant voilées devant le chef du gouvernement iranien (voir photo) Une anomalie scandaleuse que certains n'aurons pas eu de cesse de dénoncer depuis que elle était apparue au grand jour lors des printemps arabes, qui avait vu une alliance se sceller entre la gauche indignée et l'islamisme le plus radical dans les pays du Proche Orient, illustré par des manifestations des rue ou on voyait invariablement des femmes voilées au primer rang de protestataires. Et illustration encore plus aveuglante allait en offrir une jeune yéménite, prix Nobel de la Paix et icône médiatique de la révolution au Yémen -contre le président Saleh- en 2011, toujours voilée en public, et qui allait se révéler plus tard membre des Frères Musulmans. Et c'est quelque chose qu'on aura pu observer dans le milieux attitrés défenseurs de la laïcité dans les pays occidentaux, ici en Belgique sans aller plus loin
lundi 20 février 2017
MARINE LE PEN, ASSAD ET LA GUERRE DU LIBAN
J'étais en France début des années quatre-vingt au milieu des rebondissements de la guerre au Liban qui faisait rage alors et qui méritait certainement beaucoup plus d'attention de la part des médias en France -et de sa classe politique (aussi bien à droite comme à gauche)- que de celles d'autres pays comme par exemple l'Espagne ce qui fait que par rapport à la moyenne de mes compatriotes je fus beaucoup plus sensibilisé à ce conflit par les biais surtout des contacts notoires de la Fraternité Saint Pie et en général du catholicisme traditionaliste français avec l'un des camps belligérants, savoir celui des chrétiens maronites, et avec la force dominante dans son sein, savoir les Forces Libanaises, héritier des Phalanges Libanaises (Kataeb) Et ainsi dans ma qualité de prêtre de la Fraternité Saint Pie X j'assistai a une réunion d'information -organisée par les Forces Libanaises- qui eut lieu en pays normand pas loin de Rouen où je desservais ministère de prêtre alors où fut projeté un film sur la prise d'assaut par les Forces Libanaises du camp palestinien de Tel al-Zaatar, avec l'aide nota bene de la artillerie et de l'aviation syrienne du régime de Hafez el-Assad, chose ma foi que j'ignorai jusqu'il y a peu. La guerre du Liban fut prodigue en retournements, surtout, il faut bien le dire, du coté des maronites. Ce qui allait leur être fatal. Et Marine Le Pen (voir photo, avec le président libanais) rend visite maintenant à ce pays du Levant qui traîne toutes les traces et cicatrices d'un passé encore pas tout à fait révolu. Comme l'illustre la figure du président pro-syrien Michel Aoun, un chrétien maronite chef de l’armée pendant la guerre civile et hissé maintenant au poste de président par une alliance de circonstance avec son vieux rival Samir Geagea, chef des Forces Libanaises qui avait passé onze ans dans les prisons syriennes à la fin de la guerre. Et pour compléter l'image labyrinthique du pays de cèdres, Michel Aoun est assisté dans sa charge présidentielle par son vice-président, leader de la communauté sunnite au Liban -et proche de l'Arabie saoudite- de notoires postions anti-syriennes. Qui, suite aux déclarations de Marine Le Pen pendant la visite -prenant carrément le parti de Bachar-el-Assad dans la crise syrienne- aura rendu publique un communiqué cinglant mettant en garde la dirigeante du Front National contre toute amalgame entre Islam et terrorisme
dimanche 19 février 2017
CAS THEO ET ISLAM DE BANLIEUE
Les manifestations se succèdent en France pour compte du jeune noir de banlieue victime (soi-distant) de violences policières, ayant allé jusqu'au viol (présume) par instrument interposé. Je ne connais pas bien la France et surtout pas la France d’aujourd’hui quoique au cours des années j'aurais eu l'occasion de traverser d'un bout à l'autre de Nord au Sud de l'Est à l'Ouest -à quelques quelques exceptions mineures près- l’ensemble de sa géographie. J’avais vécu néanmoins début de années quatre-vingt presque deux ans en région parisienne, surtout à Mantes- la-Jolie, parcourant en semaine tout un périmètre qui allait de Paris passant par Mantes à Rouen où je séjournais les week-ends pour retourner à semaine à Mantes au prieuré de la FSPPX au sein de laquelle j'allais demeurer jusqu'à mon départ pour Fatima à la veille de ma détention là-bas lors de la visite du Pape Jean Paul II, le 12 mai 1982. Et pendant ce temps-là en France, depuis Mantes-la-Jolie et depuis le prieuré de Monseigneur Lefebvre installé à coté de la cité emblématique du Val-Fourré, où je devais me rendre souvent -érigée nota bene par un maire ancien pied noir et peuplée majoritairement par des harkis et leurs familles rapatriées d'Algérie- et à l'ombre de la mosquée de Mantes, tout près de chez nous, et de son minaret -l'un des premiers de l’Hexagone-, j'eus l'occasion de prendre le pouls et la température à cette France de banlieue, peuplée déjà alors de fantômes -de violence, de formation de ghettos, d’islamisation, de choc de cultures et de guerres de religion en somme- qui ne feraient que se multiplier tout le temps écoulé jusqu'aujourd'hui. Et de voir naître alors pour ainsi dire le phénomène de l'intégrisme musulman dont on n'en parlait presque pas en France encore, dans la personne d'un jeune noir sénégalais -en costume et cravate- qui nos avait rendu visite un jour amené par une de nos jeunes paroissiennes visiblement sous le charme de son ami et sous l'influx du beau parler de celui-ci en matière de religion, qui nous avait débité tout un discours théologique, nouveau alors -et attirant- aux oreilles de la plupart, mais rebutant sans remède par contre les miennes, ce qui de par la légère discussion qui s'ensuivit allait m'indisposer quelque peu avec la jeune -catholique de la tendance tradi- qui l’accompagnait. Des banlieues françaises sous influence -celle d’Islam intégriste en phase de soleil levant-, c'est l'impression dominante -déjà ancienne- qui se dégage vu du dehors telle qu'elle se voit présentée dans les média. Et illustration éloquente vient à en offrir la visite, des cadeaux les mains pleines, du footballeur Franck (Bilal Yusuf Mohammed) Ribéry -un cas notoire de conversion à l’Islam (voir photo)- au jeune noir (soi-disant) brutalisé, au nom européen soit-dit en passant
vendredi 17 février 2017
MACRON ET LA CATHEDRALE D'ALGER
Celui « ni de droite ni de gauche » est un slogan difficile de mettre en pratique, comme l'illustre l'échec des fascismes de l'entre-guerres qui en faisaient l'un de leurs leitmotiv préférés. Et cela risque d'être fatal à la candidature d'Emmanuel Macron aux présidentielles françaises. L'ancien ministre d’Économie de François Hollande se sera efforcé de montrer jusqu'ici un profil de ce genre, mais la campagne électorale où il devait finir fatalement par se mouiller risque de lui passer facture des indéfinitions que certains lui auront reprochées jusqu'à présent, et de manque de programme. Pour commencer, il s'est fait rattraper par l'histoire de France et c'est de par la faute d'un mot, le seul peut-être qu'il aurait du éviter soigneusement de prononcer pendant sa récente visite à Alger, celui de crime (de guerre) à l'adresse de la colonisation française. Car par là, il aura réussit à faire l'unanimité contre lui, de la droite jusqu'à l'extrême droite, et des pointures de la Droite des plus correctes (politiquement parlant-) comme Nathalie Kociuszko-Morizet se seront insurgé ouvertement contre ses paroles prenant la défense de toute l'historie de France (en bloc, comme aurait dit Napoléon) Et même à gauche se seront fait sentir aussi les divergences. Tout un symbole la visite de Macron photographié signant -très poli- dans le registre des visiteurs de la cathédrale d'Alger Comme un musée. Comme ce que cette cathédrale devint déjà en effet, du temps de la guerre d’Algérie de par l'attitude du Cardinal Duval archevêque d'Alger (dit Ben Duval par les pied-noirs) (voir photo) -épaulé de toute évidence par le pape Jean XXIII (ancien nonce à Paris à la Libération)- qui prit carrément partie pour la rébellion. Dans le roman de Jean Larteguy, les Centurions -avec la guerre d'Algérie de toile de fond- on voit la scène du colonel parachutiste lançant en ton imprécateur au père blanc réticent à l'intervention militaire de la France en Algérie et en même temps qu'il déchirait et jetait par terre son chapelet (de vieux catholique basque) : « vous nous en voulez au fond de vous défendre ! » Et il est fort à parier qu'Emmanuel Macron lors sa visite à Alger se soit définitivement aliéné le vote d'une majorité de catholiques français (de droite) de par ses phrase maladroites
jeudi 16 février 2017
GUIDO VAN DAMME IN MEMORIAM
Je suis depuis trente ans en Belgique. Dans ce temps j’aurais fait la une des journaux à plusieurs reprises. Cela veux dire que je suis -ou je l’étais du moins à un moment donné- quelqu'un de médiatique, de connu dans l'opinion publique belge. Et cela m'aura donné l'occasion - et la chance parfois - de faire de connaissances, de rencontrer des gens, parmi d'autres des journalistes. Comme ce fut le cas de Guido Van Damme, vétéran journaliste et chroniqueur judiciaire du journal Le Soir pendant des longues années, qui vient de décéder (*) Il avait couvert pour ce journal mon premier procès en Belgique - en 1994 - qui suivit à ma radiation quelques mois plus tôt de l'Ordre néerlandophone d'avocats de Bruxelles, suite à un incident que j'avais provoqué -à dessein- dans la buvette des avocats du Palais de Justice de Bruxelles après avoir accroché au tableau d'annonces une sorte de manifeste où il était question notamment de quelque chose - la Légende Noire (Leyenda Negra)- dont on parle à présent beaucoup en Espagne -, entouré alors par contre des plus grands tabous, en Espagne et n'en parlons pas en Belgique. J'avais eu l'occasion alors de m'entretenir avec Guido Van Damme, et de tous les journalistes qui eurent alors à s'occuper de moi (et de mon cas), c'est de lui sans aucun doute que je garde le souvenir plus bienveillant, cordial même, en fort contraste avec d'autres, du coté flamand surtout de la barrière linguistique, pour quoi devrais-je le cacher? Je retins surtout de nos échanges le commentaire désabusé qu'il me fit au sujet de l'incident dans le Palais de Justice et du texte que j'avais placardé alors, où il était question du Décret d'expulsion des Juifs, les souvenirs du Cinq Centenaire de 1492, encore vifs -et chauds surtout- dans les esprits de par la campagne anti-espagnole que cela avait suscité dans une partie de la presse belge. Ce qui m'avait valu des accusations d'antisémitisme de la part du bâtonnier de l'Ordre flamand d'abord et du parquet en suite (qui finalement ne furent pas retenues) « C'est piquant - m'avait commenté Guido Van Damme, d'un air amusé dans le couloirs du Palais de Justice -, ici il y en a qui ont tout fait pour se faire décorer du Grand Ordre (espagnol) d'Isabelle la Catholique » , pointant par là quelqu'un concrètement qu'il avait cité par son nom. Encore une histoire belge ou (horresco réferens!) "belgo espagnole" comme aiment dire les Espagnols immigrés, et les proches des immigrés et de leurs descendants). Guido Van Damme. In Memoriam
(*) Une nouvelle dont, pour des raisons qui m'échappent, on ne trouve la moindre trace dans la presse digitale d'aujourd'hui bien qu'elle ait été bel et bien publiée dans l'édition papier de ce journal
(*) Une nouvelle dont, pour des raisons qui m'échappent, on ne trouve la moindre trace dans la presse digitale d'aujourd'hui bien qu'elle ait été bel et bien publiée dans l'édition papier de ce journal
mercredi 15 février 2017
AFFAIRE FILLON ET CRISE DE REGIME
A Ecône où je passai quatre ans de ma vie (1974-1978) mes confères français -la plupart là-bas- appelaient la République la “Gueuse”, une expression qui venait sans doute des cercles (mal pensants) de l'Action Française et ses héritiers, et qui à son tour -je l'apprend me documentant sur le coup- l'avait hérité d'un député bonapartiste Paul de Cassagnac (Troisième République) Curieusement - soit dit en passant - on ne peut pas s'empercher de rapprocher - ne soit-ce que sur le plan sémantique - cette expression de celle des gueux de la mer, que j'aurais déjà évoqué dans ce blog, désignant des bandes armées des Pays Bas du temps des guerres de religion qui jouèrent un rôle de supplétifs dans le camp de protestants hollandais en guerre contre l'Espagne et les autres puissances catholiques. Et certains maintenant - surtout des magistrats et des journalistes - semblent se scandaliser et déchirer leurs robes de républicains sans peur et sans reproche devant les ennuis judiciaires de François Fillon, dont on rappelle à dessein la phrase assassine que il avait lancé pendant les primaires de la Droite à l'adresse de Nicolas Sarkozy "¿Qui imagine un seul instant le Général de Gaulle mis en examen?" Alors qu'il vient de rencontrer aujourd'hui -a sa demande- son rival, ancien président de la République, cherchant sans doute resserrer les rangs à l’intérieur de sa formation (LR) face à la campagne de dénigrement dont il se voit l'objet. Il faut dire que la Ve République, dont la paternité revient au chef de la France Libre, avait beaucoup plus de présidentielle et beaucoup moins de « républicaine » que toutes celles qui lui avaient précédé. Mais tous ces républicains zélés qui s'en prennent maintenant si furieusement au candidat de l droite ont sans doute la mémoire courte sur tous les scandale financiers qui avait secoué en France par le passé le régime républicain, pendant la III République surtout, qui fut marquée par un série interminable de scandales de corruption, que l'on pense au scandale de Panama, ou à l'afffaire Stavisky qui servira de toile de fond aux emeutes du 6 février 1934 (voir photo), place de la Concorde. A coté d'eux, les emplois/fictifs de l'épouse de François Fillon font figure de péchés mignons d'une droite mal pensante, suspectée -comme le candidat socialiste l'aura rappelé pendant les primaires de son parti a sujet de la laïcité- de manque de loyauté à l'égard de la Gueuse, pardon de la République. Suffira-telle une mise en examen de François Fillon pur faire capoter sa candidature ? Sur le plan juridique rien n'est moins claire en droit français constitutionnel, -qui ne fait mention que d’empêchement-, mais si cela venait se produire il est clair que la politique française entrerait alors dans une zone de turbulences, ouvrant la voie même- comme François Fillon aura déclaré en guise d'avertissement - à une crise de régime
mardi 14 février 2017
CATHOLIQUE INTÉGRISTE FRANCOIS FILLON?
Catholique intégriste François Fillon? La question se pose, d'autant plus que les attitudes et prises de position et points de vues exprimées par le candidat de la Droite surtout dans la campagne pour les primaires de son parti, auront frappé les esprits. Et ce dans la mesure surtout où ce courant toujours agissant à l'intérieur - ou en marge - du catholicisme français se vit frappé d’interdit (au sens politique du terme) en France et dans le reste de pays occidentaux depuis qu'il fit irruption suite à la célébration et clôture du concile Vatican II, se voyant associé en France à tort ou à raison avec la Collaboration pendant la Seconde Guerre Mondiale. Car il est clair que pendant la campagne pour la primaire de la Droite, François Fillon fit figure de "catho tradi" face à un Alain Juppé qui afficha dans les débats de société des positions beaucoup plus correctes au sens religieux et politique à la fois du terme sans manquer le cas échéant d'invoquer -en guise de caution suprême- la figure du pape François, en contraste fort avec le silence de son rival au sujet du pontife régnant, fort contesté en France sur ses positions concernant les réfugies et l’immigration en masse. Personne d'ailleurs n'a oublié que lors du Printemps Français - en mai 2013 - François Fillon avait exprimé clairement son soutien à la « Manif pour tous » ce qui lui vaut aujourd'hui le soutien inconditionnel d'une mouvance jeune - »Sens Commun”- née à cette occasion. Francois Fillon s'était exprimé alors sans le moindre détour en faveur de la famille, et aussi nota bene en défense de la filiation, savoir le jus sanguinis qui se voyait nié ou dilué dans le projet -aujourd'hui texte légale- de la ministre Taubira sur le mariage homosexuel. Et ce-ci c'était la revendication qui ressortit avec le plus de force justement du testament de Dominique Venner (voir photo), l'écrivain nationaliste qui mit fin à ses jours ces alors -d'un tir dans la bouche- devant le grand-autel de Notre Dame à Paris. Car on ne peut pas nier qu'à présent l'ombre de ce dernier gravite de près sur la candidature de François Fillon. Autant ou de plus près encore que sur celle de Marine Le Pen
lundi 13 février 2017
FILLON ET MARION LE PEN
Marion Le Pen dans des déclaration publiées par la presse d’aujourd’hui dénonce l'instrumentalisation (sic) de l'affaire Fillon et des procédés de la part de la justice et des médias qui risquent de se tourner contre son propre parti. Par où semble pointer à nouveau la faille - réelle ou imaginée à peine par les médias à l'intérieur du Front National - entre les deux sensibilités représentes respectivement par la tante et la nièce, par la présidente du parti, Marine Le Pen, et par la députée et conseillère régionale d'Alpes-Provence-Côte-d'Azur, Marion Maréchal-Le Pen. L'une représentant l'aile gauche du parti, l'autre, la plus jeune, son aile droite. Un clivage derrière lequel on ne peut pas moins voir pointer la destinée imprévisible de la dernière nommée dont le père biologique - d'après les aveux de celui-ci, recueillis dans un livre de mémoires posthume - fut un ancien ambassadeur de France en Éthiopie sous la présidence Sarkozy (après avoir été en tant que journaliste otage au Liban). D'autant plus significatives ces déclarations de Marion Le Pen qu'elle aura reproché dans le passé François Fillon d'être l'un de rares députés a ne pas lui serrer la main à l'intérieur de l’Assemblée. Par ailleurs, Marine le Pen vient de mettre en question l'impartialité du Parquet Nationale Financier, celui qui enquête sur François Fillon et qui vient d'ordonner aussi des investigations sur la présidente du Front National. Elle accuse le président de cette instance judiciaire française d'avoir -avant sa nomination pour ce poste- appelé a voter en faveur de l'actuel président François Hollande. Marine le Pen à la croisée des chemins, entre la droite et la gauche. Entre Fillon et Macron. Le Front National, où la difficulté a trouver sa propre voie pour un parti de ses caractéristiques dans le régime démocratique
vendredi 10 février 2017
CÉLINE ET LES CHERCHEURS ET LES BIEN PENSANTS
Céline, à nouveau dans la tourmente. Un livre vient de paraître qui le cloue au pilori, le dépeignant -ce n'est pas nouveau- comme un espion allemand et un agent hitlérien. De “littérature de dénonciation” avait parlé Ernst Nolte -avec qui j'entretins correspondance pendant des longues années- au sujet d'un ouvrage qui me rappelle passablement celui qui vient de paraître, et dont on parlait beaucoup mes premiers temps en Belgique (fin des années quatre-vingt) lors de mon première passage pendant deux ans à l'Université Libre de Bruxelles (ULB) « Heidegger et le nazisme » c'était son titre” et sa démarche, faute de preuves matérielles tangibles, consistait surtout a fouiller dans les écrits et discours du philosophe allemand existentialiste à la recherche chez lui des traces de l'idéologie nazi. Réussit-il l’auteur de cet ouvrage déjà ancien dans son entreprise (de dénonciation)? Toujours est-il que l'impression qui m'était resté ce fut que tant les professeurs que les élèves que j'avais fréquentés alors se montraient unanimes dans leur défense du philosophe allemand. « C'était un humaniste », entendis-je alors invariablement. Apporte-t-il maintenant, cet ouvrage sur Céline, ces preuves tangibles que manquait de toute évidence dans l'ouvrage consacré à Martin Heidegger (d’auteur chilien, communiste réfugié en Europe, et notamment dans l'Allemagne de l'Est pendant les années Pinochet)? Il est fort à parier que oui, on peut néanmoins se demander la valeur de témoignage -que ce soit sur le plan historique ou judiciaire- d'un ouvrage à charge de quelqu'un décédé il y a si longtemps et tant d'années après les faits qu'on lui reproche à présent. Céline est devenu entretemps un astre majeur dans le firmament des lettres en langue française et cela certains -lui vouant une haine tenace pour des motifs idéologiques- de toute évidence le supportent mal. L'attaque vient maintenant de milieux académiques français le plus représentatifs et emblématiques de la bien-pensance et du politiquement et historiquement correcte. Comme l'illustre la personnalité de l'un des deux auteurs de l'ouvrage, chercheur et professeur de l'Institut d'Études Politiques à Paris. La rancœur à l’œuvre dans cette affaire, de la part d’universitaires brillants à l'égard des créateurs et des génies? « Nous, Juan, personne ne nous lit », m'avait dit désabusé en parlant de ses publications -les siennes et celles de ses collègues universitaires-, un professeur (brillant) de Littérature d'une université espagnole de province dans un congrès sur l'écrivain espagnol Francisco Umbral en octobre 2007 à l'Université de Pau (et des pays de l'Adour) à l'époque ou je préparais -quelle naïveté!- une thèse de doctoral sur cet auteur à l'ULB. Et je peux bien témoigner de cette aversion voire de cette phobie insurmontable à l'égard de la pure création littéraire ou intellectuelle chez certains, telle que je l’avais senti de près dans mon voyage à moi « au bout de la nuit », lors de mon dernier passage à l'ULB. Mon hommage à la mémoire de Louis Ferdinand Destouches, dit Céline
jeudi 9 février 2017
FILLON, L'EXTRÊME DROITE ET MAI 68
Il se dresse depuis toujours une barrière presque invisible entre moi et ce que l'on convient d'appeler en France l'extrême droite. Et c'est bien l'héritage -et le souvenir (personnel en ce qui me concerne)- de mai 68. En octobre 94, cela fait maintenant plus de vingt-deux ans (déjà!) j'avais été interviewé pour un programme de réality show en TF1 qu'animait alors un Jean Marc Morandini tout jeune, accompagné d'Amanda Lear à cette occasion. Sous une rubrique pour le moins sensationnaliste -« des tueurs »-, et après avoir été au préalable sélectionné parmi d'autres qui avaient fait entendre aussi leur témoignage. Parmi le public assistant au programme se trouvait l'écrivain Alphonse Boudard -décédé quelques années plus tard-, qui à la fin de mon intervention avait été interrogé par le présentateur à mon sujet, à quoi il avait répondu dressant une comparaison entre mon cas et un autre, peu connu, d'une figure de l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale en France, Paul Colette, qui pendant l'Occupation, tout jeune alors, avait commis un attentat contre deux figures marquantes de la Collaboration, Pierre Laval et Marcel Déat, en pleine rue à Paris -blessant légèrement le premier des nommés- et qu'à la Libération avait été réhabilité et élevé au rang de héros de la Résistance sans qu'il soit devenu clair jusqu'aujourd'hui néanmoins quels étaient les vrais motifs de son acte. Quoiqu'il en soit, la comparaison que s'était permise Alphonse Boudard pour mon compte m’avait flatté, à commencer de par le ton bienveillant et acquiescent de ses paroles. Également, à la fin de mon intervention, Jean Marc Morandini m’avait soumis à une sorte de plébiscite auprès du public (jeune) présent dans le plateau, qui avaient voté largement, mains levées, que je pouvais rester avec eux jusqu'à la fin du programme. Et ce fut là, pendant cet interview que je rendus mon témoignage de mon expérience du mai 68 espagnol, une phénomène plus violent encore d'une certaine manière que sa version originelle française. Et je déclarai alors devant les caméras que je m'étais senti traité alors comme un pestiféré (sic) à l'univ à Madrid rien que pour défendre des idées qui était en somme celles que j'avais héritées de mon entourage et en particulier de mon père. Et c'est sans doute par là, par ce refus net que produit alors en moi les soixante-huitards, que j'arrive à accrocher davantage sur certains points avec la droite gaulliste (ou neo gaulliste) qu'avec l'extrême droite qui était alors parti en débandade pour ainsi dire. Me sentant beaucoup plus prés, oui, de la grosse manif du 30 mai au Champs Elysées (voir photo) pour tout dire. « En mai, fais ce qu'il te plaît » se voyait glosée dans une biographie de Jean Marie Le Pen l'attitude de ce dernier pendant les événements alors, qu'il avait tranquillement suivis avec sa femme et ses filles par la télévision. Et c'est ce qui me fait tendre maintenant l'oreille à un groupe qui vient de se faire entendre en défense de la candidature de François Fillon et qui finissent leur déclaration publiée dans la presse écrite par un appel à liquider (sic) mai 68 et son cortège d'inepties qui ont fait basculer la France (sic) dans la dépression, la crainte et la repentance. Cent pour cent d'accord (sans être Français pour autant)
mercredi 8 février 2017
DERRIÈRE LES PLACARDS, DONALD TRUMP?
À ne pas "minimiser”. C'est l'avis de l'hebdomadaire catholique français, “La Vie” -politiquement correct au-delà de tout soupçon- sur l'affaire de ces affiches contre le pape François apparues dans les murs de Rome. Et de tous les noms liés a cette affaire pointés par les média émerge au-dessus de tous celui de Stephen Kevin (“Steve) Bannon -voir photo-, le plus proche conseiller (spin doctor) de Donald Trump, classé à l’extrême droite par les médias du monde entier, de par sa trajectoire de chef de communication du Tea Party et de directeur du principal site digital (Breitbar News) lié à ce dernier. Un coup de Steve Bannon -catholique nota bene, d'ascendance irlandaise-, cette affaire des affiches, insolite et inouïe à Rome et au Vatican depuis un siècle et demi, qui déstabilise sérieusement le pape argentin, ennemi déclaré de Donald Trump? Certains vaticanologues n'hésitent pas a l'affirmer. Qui pointent du doigt le cardinal Burke tombé en disgrâce sous l'actuel pontife et homme fort de la Curie sous le pontife antérieur, qui se trouvait derrière le bras de fer du Grand Maître de l'Ordre de Malte -que vient d'être destitué- avec le papa actuel. Et la presse espagnole de gauche, de prédire un affrontement au plus haut niveaux -comme une sorte de Armageddon- au sein de l’Église et à l'échelle de la planète, celui que semble se dessiner par derrière cet affontement idélogique extrême et irréductible, et c'est celui entre la Maison Blanche et le Vatican, entre le président USA et le Pape de Rome. Et cette division intestine à l'intérieur du monde catholique que certains avions dénoncé en précurseurs -qu'on veuille ou non le reconnaître- cela fait des décennies, et contre laquelle nous nous étions insurgé dans la solitude et l’incompréhension la plus totale, ce pape argentin de gauche sans détours ni complexes -post marxiste d'un marxisme plus marxiste que le marxisme de la théologie de la libération (quoiqu'il s'en défende)-, fils d'immigrés et reniant de ses racines européennes, vient porter maintenant au grand jour. Bienvenu
mardi 7 février 2017
PLACARDS CONTRE FRANCOIS
Du jamais vu depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, que dis-je ? depuis la fin des États Pontificaux (1870) Ces affiches anti-papales dans les rues de Rome qui nous font nous remonter -ironie de l'histoire- a une tradition bien romaine depuis le Bas Moyen Age, mais aussi aux placards (sic), si célèbres dans ces terres des Pays-Bas du temps de Charles V qui finirent par allumer le temps aidant les guerres de religion (ce que nous les Espagnols appelons guerres de Flandres) Pour dire l'importance de ce fait divers en apparence autour de la personne du pape François ou France, comme il se voit appelé -en italien- dans ces affiches. La grogne conservatrice -ou ultra conservatrice dans la rhétorique journalistique- couvait sous les cendres depuis un moment et se rallume au grand jour pour la première fois maintenant. Signe de temps. Et sans doute aussi des nouveaux vents qui soufflent sur le continent européen. Au rythme où vont les choses le papa ítalo/argentin va être obligé de changer le lieu de sa résidence et déménager de l'autre coté de l’Atlantique dans ce (sous) continent américain où on dirait qu'il a vraiment son cœur au mépris (ou oubli) de se racines, de fils d'un père et d'une mère ayant émigré certes, mais nés tous les deux dans la vieille terre/mère Europe. La fronde anti-papale a une façade et ce sont les cardinaux conservateurs qui l'accusent d'hérésie pour ses positions sur le mariage/indissoluble, certaines congrégations qui se sont vu supprimées à coups de baguette de l'autorité papale, et aussi certaines figures connues de la politique italienne comme le leader de la Ligue Nord qui est en train de livrer un bras de fer depuis un moment avec le pape François au sujet des réfugies. La vague de fond no nonobstant de cette fronde anti-François le sont sans doute des opinions publiques déboussolées du continent européen, se sentant menacées dans leur identité et dans leurs racines et dans leur mémoire collective. Qu'est-ce que cela va donner en Belgique où l’Église et l'État sont beaucoup plus unis et dont les liens sont beaucoup plus entremêles qu'on ne le pense, comme l'avait prouvé et illustré le vedettariat dont le pape Jean Paul II avait joui en Belgique allant même jusqu'à réduire au silence -lors de sa seconde visite (en 1995)- les critiques à son égard du secteur laïque puissant e influent à l'extrême en effet à certains niveaux et échelons de l'état et de la société belges ? Voilà la question sans réponse
lundi 6 février 2017
OUI FILLON TIENT BON
Fillon comme on lui avait demandé depuis ce blog a tenu bon. Et comme le lui avait demandé la Manif pour touts (voir photo) qui lui ont exprimé leur soutien. Sa conférence de presse aura été un examen qu'il a réussi haut la main, comme le prouvent les applaudissements qu'il aura récolté des assistants (sur place) à la fin de son intervention. C'est ce qu'on demande surtout d'un politicien, qu'il tienne le coup, que d’être un homme -ou une femme- en char et os et non pas de pantins ou des hommes de paille, qu'au moment crucial laissent tomber les leurs, les gens qui on mis leur confiance en eux, comme fit cela fait deux ans -comparaison à éviter- le premier ukrainien, ou en 2011 l'égyptien Moubarak. A-t-il commis des erreurs? Qui ne les a pas commises? Errare humanum est. Et dans le domaine où il se voit attaqué -l'emploi de membres de la famille- il n'y a personne dans la politique français à pouvoir lancer la premier pierre. Pour quoi contre lui donc, et pour quoi maintenant? La question qu'on se pose. A—il convaincu tout le monde? Certainement pas, mais au moins il les aura convaincu de quelque chose et c'est de sa détermination de continuer dans la course à la présidence, justement ce qu'on était endroit d'attendre de lui. « Une tentative désespéré -a-t-il déclaré- de voir Le Pen et Macron au deuxième tour » Dénonçant en passant l’impunité dont jouit la famille Le Pen, et cela il faut bien le lui rendre, quelles que soient nos sympathies depuis longue date a leur égard. Ce qui ne fait que mettre en évidence la PS/connexion du Front National, ce qui pour des Espagnols pose problème, savoir celui du syndrome de la guerre d'Espagne -en d'autres termes la guerre civil espagnole interminable-, depuis 1936 et surtout depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. « Un tribunal des médias » aura dénoncé François Fillon qui aura épinglé en passant -au moyen d'un de leurs journalistes présents dans la salle- à Mediapart, le site d'internet emblématique de la gauche en France. Le complot déjoué? On dirait, oui
samedi 4 février 2017
jeudi 2 février 2017
FILLON, TENEZ BON!
On nous l'a déjà joué il y a quelques mois avec la fameuse phrase de Donald Trump sur les femmes, quel lynchage! Et ayant été lynché moi-même pendant des années -quoi? des décennies- je sais de quoi j'en parle. On a vu aussi la campagne de sabotage, presque un an, de tous ou presque tous les médias espagnols tirant à boulets rouges contre Mariano Rajoy. Quelle image qu'ils auront réussi à donner depuis un moment les médias d'eux mêmes! D'ailleurs le journaliste n'est pas seulement quelqu'un qui rapporte des ragots ou des informations soient-elles fausses ou vraies, mais quelqu'un qui sait dire aussi son avis le moment arrivé, et je dirai plus, quelqu'un qui sait parier, ce qui n'est au fond qu'une forme de voyance quelque chose qu'on est en droit d'attendre des journalistes qui rendent digne leur métier, ou leur activité dans le cas de journalistes périodiques et non professionnels comme c'est bien le cas de l’auteur de ce blog. Et mon pari dans cette affaire est clair. Comme l'avait été à l'occasion des élections pour la présidence de la Droite laquelle avait semblé se jouer dans un mouchoir de poche. A l'époque François Fillon (2F comme l'appellent les internautes) avait surpris et prit de court tout le monde par sa ténacité devant l'adversité et la mauvaise foi de l'adversaire -quelles magouilles dans le camp d'en face!- et par sa résolution inébranlable. Et le temps allait finir par lui donner (amplement) raison. D'aucuns ici seront surpris peut-être de mon choix à la vue du rapprochement que certains de mes articles laissent entrevoir d'avec la fille Le Pen. Erreur d'optique. J'estime dans tout ce qu'elles valent la personnalité politique de Jean Marie le Pen et même celle de sa fille et je reconnais toute l’importance du Front National dans la vie politique française à l'heure où nous sommes. Je n'ai jamais tout à fait compris néanmoins (au fond) cette PS/connection du parti fondé par Jean Marie Le Pen, quelque chose qui remonte à la présidence e Mitterrand, où cette formation nationaliste allait émerger électoralement parlant. Des accointances réels ou présumés avec un parti socialiste français qui aura traîné au cours des décennies ce que les Francais appellent le syndrome de la guerre d'Espagne -avant et après Mitterrand-, quelque chose qui se sera perpétué jusqu'à nos jours comme le prouve le cas de Manuel Valls dont je me serais occupé à plusieurs reprises ces dernières semaines. « On est face à un coup d'état institutionnel », aura déclaré François Fillon. Un coup institutionnel de la gauche qui désespérant de pouvoir gagner las présidentielles « veut -dit-il- placer le combat sur un terrain autre que celui de la démocratie" Et honnêtement je crois qu'il a raison. Hisser Macron -où à la limite Hamon- à l'aide de Marine Le Pen et de ses partisans? La ficelle est trop grosse cette foi-ci. Fillon, tenez bon!
mercredi 1 février 2017
MA THÈSE DE DOCTORAT "INTERDITE" À L'ULB
Dans mon blog en langue espagnole (“Juan Fernández Krohn desde Bélgica”) j'ai déjà évoqué à maintes reprises la thèse de doctorat sur l'écrivain espagnol Francisco Umbral qu'il me fut impossible de défendre il y a quelques années à l'ULB, après deux ans d'efforts et d'investissement personnel, toujours régulièrement inscrit dans cette université. Ici je le ferai d'une façon succincte et sommaire sans aucune intention de revenir sur les aspects personnels de cette affaire et sans le moindre esprit de règlement de comptes pour ma part non plus. D'ailleurs, au bout de quelques années -en 2014- j'avais fini par en trouver un éditeur en langue espagnole et je le publiai (voir photo), ce qui avait été le conseil du promoteur de ma thèse le jour justement où il me signifia de façon abrupte et sans donner trop de détails, sa décision de ne plus vouloir continuer à promouvoir mon travail. Ni lui ni les autres membres du comité d’accompagnement ni même le doyen de la faculté à l'époque surent d'ailleurs me donner des raisons -quelles que furent- de leur refus, mais il est clair pour moi -comme je l'exposai dans la préface de l'édition espagnole du livre qui en résulta- que la absence d'une motivation quelconque de leur refus et les commentaires que les intéressés laissèrent échapper à un moment ou à l'autre devant moi, cachaient des motifs indéniablement idéologiques et historiques pour compte sans doute surtout de la loi espagnole dite de la Mémoire Historique (votée par la gauche espagnole en 2007, sous le gouvernement de José Luis Zapatero) avec quoi ils semblaient vouloir prouver que cette loi espagnole en matière historique jouissait indéniablement de force contraignante dans les milieux académiques belges. Détail piquant, mon promoteur dans l'une des rares rencontres que nous eûmes au sujet de mon travail -au cours de deux ans que je fus inscrit à l'ULB- opposa directement son véto à l'historien espagnol Pio Moa, dont, rien qu'à entendre le nom, il fut visiblement altéré, justifiant son refus de le voir figurer dans l'index d'auteurs de mon travail parce que il ne pouvait cautionner -disait-il- que des vues progressistes (sic) sur la guerre civil espagnole. Et il arriva que quelque temps plus tard dans l'une de mes visites au centre d'archives sur la Seconde Guerre Mondiale à Bruxelles (CEGESOMA), j’étais tombé sur un article publié par le dit organisme d'un professeur universitaire espagnol sur Pio Moa et ses ouvrages (controversés) sur la guerre civile , très objectif et sans le moindre signe de parti pris. Et juste avant de rédiger mon article de maintenant j'étais tombé sur une interview récente de cet historien révisionniste de la guerre civile à un journaliste où il essayait de répondre à la question de savoir pour quoi les Espagnols n'arrivent pas à oublier (sic) la guerre civile. La réponse de Pio Mo venait à dire en substance que c'était parce qu'ils n' avaient pas réussi encore à l'assumer (sic) Et il me semble qu'on puisse rétorquer que si c'est bien le cas, c'est tout simplement parce que cette guerre civile espagnole se continue toujours à l'heure qu'il est, ne soit-ce que sous des formes de guerre asymétrique ou simplement de guerre de propagande sur l’histoire de la guerre civile elle-même. Tel que je le défend régulièrement depuis déjà un certain temps dans mon blog en lange espagnole.
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