dimanche 19 février 2017
CAS THEO ET ISLAM DE BANLIEUE
Les manifestations se succèdent en France pour compte du jeune noir de banlieue victime (soi-distant) de violences policières, ayant allé jusqu'au viol (présume) par instrument interposé. Je ne connais pas bien la France et surtout pas la France d’aujourd’hui quoique au cours des années j'aurais eu l'occasion de traverser d'un bout à l'autre de Nord au Sud de l'Est à l'Ouest -à quelques quelques exceptions mineures près- l’ensemble de sa géographie. J’avais vécu néanmoins début de années quatre-vingt presque deux ans en région parisienne, surtout à Mantes- la-Jolie, parcourant en semaine tout un périmètre qui allait de Paris passant par Mantes à Rouen où je séjournais les week-ends pour retourner à semaine à Mantes au prieuré de la FSPPX au sein de laquelle j'allais demeurer jusqu'à mon départ pour Fatima à la veille de ma détention là-bas lors de la visite du Pape Jean Paul II, le 12 mai 1982. Et pendant ce temps-là en France, depuis Mantes-la-Jolie et depuis le prieuré de Monseigneur Lefebvre installé à coté de la cité emblématique du Val-Fourré, où je devais me rendre souvent -érigée nota bene par un maire ancien pied noir et peuplée majoritairement par des harkis et leurs familles rapatriées d'Algérie- et à l'ombre de la mosquée de Mantes, tout près de chez nous, et de son minaret -l'un des premiers de l’Hexagone-, j'eus l'occasion de prendre le pouls et la température à cette France de banlieue, peuplée déjà alors de fantômes -de violence, de formation de ghettos, d’islamisation, de choc de cultures et de guerres de religion en somme- qui ne feraient que se multiplier tout le temps écoulé jusqu'aujourd'hui. Et de voir naître alors pour ainsi dire le phénomène de l'intégrisme musulman dont on n'en parlait presque pas en France encore, dans la personne d'un jeune noir sénégalais -en costume et cravate- qui nos avait rendu visite un jour amené par une de nos jeunes paroissiennes visiblement sous le charme de son ami et sous l'influx du beau parler de celui-ci en matière de religion, qui nous avait débité tout un discours théologique, nouveau alors -et attirant- aux oreilles de la plupart, mais rebutant sans remède par contre les miennes, ce qui de par la légère discussion qui s'ensuivit allait m'indisposer quelque peu avec la jeune -catholique de la tendance tradi- qui l’accompagnait. Des banlieues françaises sous influence -celle d’Islam intégriste en phase de soleil levant-, c'est l'impression dominante -déjà ancienne- qui se dégage vu du dehors telle qu'elle se voit présentée dans les média. Et illustration éloquente vient à en offrir la visite, des cadeaux les mains pleines, du footballeur Franck (Bilal Yusuf Mohammed) Ribéry -un cas notoire de conversion à l’Islam (voir photo)- au jeune noir (soi-disant) brutalisé, au nom européen soit-dit en passant
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