lundi 13 février 2017

FILLON ET MARION LE PEN

Marion Le Pen dans des déclaration publiées par la presse d’aujourd’hui dénonce l'instrumentalisation (sic) de l'affaire Fillon et des procédés de la part de la justice et des médias qui risquent de se tourner contre son propre parti. Par où semble pointer à nouveau la faille - réelle ou imaginée à peine par les médias à l'intérieur du Front National - entre les deux sensibilités représentes respectivement par la tante et la nièce, par la présidente du parti, Marine Le Pen, et par la députée et conseillère régionale d'Alpes-Provence-Côte-d'Azur, Marion Maréchal-Le Pen. L'une représentant l'aile gauche du parti, l'autre, la plus jeune, son aile droite. Un clivage derrière lequel on ne peut pas moins voir pointer la destinée imprévisible de la dernière nommée dont le père biologique - d'après les aveux de celui-ci, recueillis  dans un livre de mémoires posthume - fut un ancien ambassadeur de France en Éthiopie sous la présidence Sarkozy (après avoir été en tant que journaliste otage au Liban). D'autant plus significatives ces déclarations de Marion Le Pen qu'elle aura reproché dans le passé François Fillon d'être l'un de rares députés a ne pas lui serrer la main à l'intérieur de l’Assemblée. Par ailleurs, Marine le Pen vient de mettre en question l'impartialité du Parquet Nationale Financier, celui qui enquête sur François Fillon et qui vient d'ordonner aussi des investigations sur la présidente du Front National. Elle accuse le président de cette instance judiciaire française d'avoir -avant sa nomination pour ce poste- appelé a voter en faveur de l'actuel président François Hollande. Marine le Pen à la croisée des chemins, entre la droite et la gauche. Entre Fillon et Macron. Le Front National, où la difficulté a trouver sa propre voie pour un parti de ses caractéristiques dans le régime démocratique

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