mardi 7 février 2017

PLACARDS CONTRE FRANCOIS

Du jamais vu depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, que dis-je ? depuis la fin des États Pontificaux (1870) Ces affiches anti-papales dans les rues de Rome qui nous font nous remonter -ironie de l'histoire- a une tradition bien romaine depuis le Bas Moyen Age, mais aussi aux placards (sic), si célèbres dans ces terres des Pays-Bas du temps de Charles V qui finirent par allumer le temps aidant les guerres de religion (ce que nous les Espagnols appelons guerres de Flandres) Pour dire l'importance de ce fait divers en apparence autour de la personne du pape François ou France, comme il se voit appelé -en italien- dans ces affiches. La grogne conservatrice -ou ultra conservatrice dans la rhétorique journalistique- couvait sous les cendres depuis un moment et se rallume au grand jour pour la première fois maintenant. Signe de temps. Et sans doute aussi des nouveaux vents qui soufflent sur le continent européen. Au rythme où vont les choses le papa ítalo/argentin va être obligé de changer le lieu de sa résidence et déménager de l'autre coté de l’Atlantique dans ce (sous) continent américain où on dirait qu'il a vraiment son cœur au mépris (ou oubli) de se racines, de fils d'un père et d'une mère ayant émigré certes, mais nés tous les deux dans la vieille terre/mère Europe. La fronde anti-papale a une façade et ce sont les cardinaux conservateurs qui l'accusent d'hérésie pour ses positions sur le mariage/indissoluble, certaines congrégations qui se sont vu supprimées à coups de baguette de l'autorité papale, et aussi certaines figures connues de la politique italienne comme le leader de la Ligue Nord qui est en train de livrer un bras de fer depuis un moment avec le pape François au sujet des réfugies. La vague de fond no nonobstant de cette fronde anti-François le sont sans doute des opinions publiques déboussolées du continent européen, se sentant menacées dans leur identité et dans leurs racines et dans leur mémoire collective. Qu'est-ce que cela va donner en Belgique où l’Église et l'État sont beaucoup plus unis et dont les liens sont beaucoup plus entremêles qu'on ne le pense, comme l'avait prouvé et illustré le vedettariat dont le pape Jean Paul II avait joui en Belgique allant même jusqu'à réduire au silence -lors de sa seconde visite (en 1995)- les critiques à son égard du secteur laïque puissant e influent à l'extrême en effet à certains niveaux et échelons de l'état et de la société belges ? Voilà la question sans réponse

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