mardi 25 octobre 2022

CINÉMA FRANCAIS ET LES BIEN-PENSANTS


 

Thriller (non polar) a la française. Ça y est, la formule qu'il fallait, pour le genre en fin trouvé. Pour m'y retrouver et pour bien classer un des meilleurs films que j'ai pu voir ces dernières années, hier à l'écran et en salle au centre de Bruxelles -galeries Toison d'Or, tout près du Palais du Cinéma (belge)- ou je finis toujours par m'y rendre pris d'une sorte de fatalité, celle d'un film pour le coup, qui m'attendait comme au tournant, plus tôt "sur le tard", pour me rendre maitre dans l'art (le septième) que j'avais toujours quelque peu boudé. Comme trop industrielle, ou trop peu culturel (à l'avenant) Et il me "gagne" maintenant où je découvre à ma surprise des pans entiers de culture française qui m'échappait ou plus tôt qui glissait sur moi. Ceci grâce au cinéma. "L'Origine du mal" n'est pas un film comme les autres, ou si l'on préfère, c'est le meilleur film d'un cinéaste (metteur en scène) non pas comme les autres, mais un dont les plus grands films qu'on lui doit ont tous un point en  commun -tel qu'on peut lire dans l'une des recensions- et c'est de choisir des transfuges (sic) de classe, de leurs acteurs principaux. Ce qui donne de la force et du poids au défi fondamental qu'il lance au visage de certains des spectateurs non avertis, comme c'est mon cas ayant néanmoins frayé (longtemps) le fonds et le tréfonds de la marginalité (lumpen proletariat), tel que je l'ai déjà -dans ce blog- expliqué (par trop souvent?) D'où sans doute le regain soudain de mon intérêt. Et pour le cinéma et plus en particulier pour ce genre de cinéma français, ceci malgré leur dose convenable de moraline (sociale) a chaque fois, dans des films -comme celui-ci- à message (à la Georges Brassens, hélas, plutôt que Jean Ferrat) Une vendeuse de poisson -et empaqueteuse en outre de sardines- étoile errante dans le film d'hier,  à mi chemin entre le monde de prisons (de droit commun) et le luxe débridé d'une bourgeoisie ayant perdu (de trop) le sens de la réalité. Incarnée au surplus celle-ci dans un super macho (français) -brillant hommes d'affaires richissime et à la santé déclinante- affublé de tous les maux à l'écran et entouré d'une légion de femmes chacune plus méchante et intrigante et cruelle -et plus aguichante et plus fatale (et impossibles de noircir davantage)- , dont excelle peut-être sa fille (George, de nom de mâle) -dans un rôle (dramatique) de cette actrice, épatant a force 'inattendu chez une brillante comédienne-, qui veut mettre sous tutelle à tout prix son père, spectre fatal -celui de l'internement- pour un certain genre d'hommes (séducteurs) Et lubie u obsession primordiale chez des femmes de nos jours qui pour compte de l'idéologie "woke" se croient tout permis (halte là!) Jusque ici, la lecture de ce film tout sauf banal. De sa critique proprement cinématographique, je laisse volontiers à d'autres, sans omettre pour autant la prestation haute de gamme de chaque personnage (féminin) de même que celui de l'acteur principal, ni la rare qualité de la bande sonore et du décor au dedans et en dehors de la maison quelque peu spectrale. A la mesure du lieu, une ile presque déserte et inaccessible, image par trop voyante du déni (sic) de la réalité que les bien-pensants, à tout prix veulent voir chez certains. Message passé donc. Stop. Halte a la guerre civile. Stop. Suivant

 

 

samedi 15 octobre 2022

SAMUEL PATY, ANNIVERSAIRE

Deux ans demain, jour par jour, du lâche assassinat de Samuel Paty sauvagement égorgé en crime rituel au nom de la loi islamique Charia, et pour compte des caricatures du prophète. A Conflans Saint-Honorine au surplus, où j'avais vécu -fin des années septante- au sein de la FSSPX de Monseigneur Lefebvre . Où j'avais laissé auprès des catholiques traditionalistes fervents qui suivaient l'archevêque français  des nombreux bons amis, tous placés aujourd'hui sur la menace comme le journal Le Figaro d'hier dans un article éditorial retentissant a daigné de le dénoncer, à l'occasioN ceci du refus de la marie de Conflans d'assigner le nom d'une rue de cette commune à l'enseignant assassiné. Suivant, à croire à ce journal, le "pas-de-vaguisme" ("ne pas faire de vagues") des consignes du ministre français de l'Intérieur. Il n'était pas des nôtres, je me presse de le souligner. "Hussards noirs" de la laïcité, c'est parmi eux qu'il se voulait, ce qu'il n'a pas hésité à maintes reprises d'ailleurs de le proclamer. N’empêche, car derrière lui nous nous sentons tous -français de naissance ou d'adoption à peine ou de vocation, laïques ou catholiques ou croyants dans n'importe quel (autre) religion- unis de cœur. Et menacés tous désormais, ce à quoi nous disons d'une forte voix, NON!!! Et nous laissons de coté exprès, la question pénible à l’extrême et ennuyeuse du port du voile. À plein dessein (...) Liberté oui, mais pas la liberté de menacer, d'infliger des menaces aussi insidieuses fussent-elles. Car n'appartenant pas a la classe politicienne, et ne nous sentant pas pour autant soumis de la manière qui soit aux habitudes de celle-ci -parmi d'autres, celle de rentrer dans des faux débats,- nous nous tenons au contraire à l'essentiel de ce grand défi, au fond de l'épineuse question. Faisant face ainsi sans réserves ni complexes à ce qui de tous ses visages s'apparente a une (nouvelle) guerre de religion. Ou comme le déclarait en discours d'hier Eric Zemmour, à une suite de (l'interminable) guerre d'Algérie, lequel à l'instar de la guerre civile espagnole ne finit toujours pas, tant d'années passées. Ou comme c'est également le cas, de la guerre du Maroc (...) Ne voulant ainsi qu'exprimer le mieux possible l'enjeu politique religieux  et spirituel en même temps où nous place tous -en France comme en Espagne ou en Belgique- le lâche assassinat de Samuel Paty: rien d'autre que le (cruel) dilemme où se voient dorénavant placés tous les musulmans -et musulmanes- ayant opté résolument pour l'intégration (voir photo), à la mesure de cet autre où nous nous voyons confrontés tous. Intégration ou remigration. Voila qui est dit!

vendredi 7 octobre 2022

GUERRE D'ESPAGNE, UN DÉBAT OU ENCORE DE LA GUERRE CIVILE?

Ça y est, près de nonante ans passés âpres la fin de la guerre d'Espagne, un débat semble -en fin!- s'ouvrir en France, en (fracassante) rupture de la DOXA régnante sans partage dans la matière, et dans les milieux de la Recherche, et dans le secteur de l'enseignement, aussi bien en France qu'en Espagne ou en Belgique, cautionnés, c'est vrai -et soit dit en passant- par la soi disant loi de la Mémoire historique (décembre 2007) votée en Espagne avec l'appui de la gauche et (nota bene) sous instigation française. Tel que je l'avais dénoncé dans une entrée ancienne de ce blog, et en dehors. Curieusement, dans cette entrée où je pointais l'exclusion injustifié de ma thèse de doctorat à l'ULB, sur l’œuvre narrative de Francisco Umbral se rapportant a la guerre civile, j'y faisais mention de l''écrivain dont l'édition récent en français d'un ouvrage vieux d'une dizaine d'années dans son édition originale en langue espagnole, aura mis le feu aux poudres dans les milieux plus concernés comme aussi bien dans l'ensemble de l'opinion publique (...) Quoique je me rattrape tout de suite après tout ce qui vient d'être dit, car le nuage de poussière soulevée par la parution de "Les mythes de la guerre d'Espagne" de Pio Moa -sans comparaison ni points de repère quels que soient auprès des phénomènes du genre éditorial dans l'après-guerre-  est tout sauf banal ou anecdotique, l’œuvre et l'auteur par qui le scandale arrive n'étant plutôt -davantage que la cause première- plus qu'un simple symptôme et c'est de quelque chose que je dénonçais moi même dans l'article référé ci-dessus, savoir, la guerre civile elle-même qui -tant d'années après- se poursuit toujours quoique de façon hybride ou asymétrique, dans un cas unique -mes lecteurs en conviendront aisément- dans toute l'Histoire contemporaine (....) et plus particulièrement en langue française (....)  

Et tout le reste, quantité négligeable, comme on s’aperçoit aisément après un bref repassage de l'ensemble de débat. Du réchauffé des vieux poncifs machinalement répétés et assenés impunément au cours des années, dont on ne saurait relever a titre ponctuel que l'un ou l'autre des sujets abordés. Tel que le bombardement de Guernica, plat fort -"de résistance"- de la guerre de propagande, initiée de façon globale ou totale justement alors à l'ensemble de la planète. Un must d’événement historique  pour l'historiographie en cours, savoir de la guerre totale (sic) tel que s'entête de le présenter l'historiographie en langue anglaise. Oubliant par là d'autres événements susceptibles d'infirmer leur thèse et leur dialectique partisane (....) Comme par exemple le bombardement -à l'aide de bombes incendiaires, contre la population civile- lors de la Première Guerre Mondial au Waziristan (zone du Pakistan frontalière avec l'Afghanistan dans l'actualité) à charge, par ailleurs, d'Arthur Travers Harris -Bomber Harris- plus tard commandant en chef de la RAF lors du bombardement de Dresde et tout au long de la Seconde Guerre Mondiale.  Guernica premier cas (sic) dans l'Histoire de la guerre totale? Et tout à l'avenant.  N'esquivant pas en me prononçant de la sorte, loin de là, tous les problèmes, car le débat continue, et c'est a base de preuves et d'études sérieux  -au dedans ou en dehors des protocoles en vigueur frustrants et ennuyeux (....) et non pas d'affirmations et accusations plus ou moins gratuites, a base du collage d'étiquettes à des auteurs en extrême solvants comme Pio Moa, censés être voués -sans la moindre défense ou réplique- à toute sorte, et chacun davantage, de déshonorants chapeaux. Comme celui de révisionniste ou de falsificateur.  

Des faux aussi les archives du PSOE et de la Fondation Pablo Iglesias (ceux appartenant à Largo Caballero lui-même) (*) -avec antenne à Bruxelles- qu'il aura patiemment fouillés au fil de ses travaux et publications? Pain de chaque jour (sic) de la tache de l'historien, avait qualifié Ernst NOLTE, les révisions et le révisionnisme, en les exonérant de toute charge d'infamie et d'accusation. Et Dieu sait si l'historien nommé était friand et soucieux de défendre son titre -et son professionnalisme- d'historien face au courant négationniste, chez qui lui et tout le courant révisionniste de la "historiker streit" ne voyaient que des simples amateurs (....), à commencer par le professeur Faurisson. Car on finit toujours à base de zèle et de recherche de la pureté  -en traitant tout le monde et tous azimuts de "révisionnistes"- par en faire de trop, et par trouver d'autres encore plus purs qu'eux. En faisant ainsi l'économie du moindre élément de preuve aux plus tranchantes parmi leurs affirmations. Peut-on dire sérieusement ma foi, que "l"ensemble de la gauche" se tint en marge ou à  l'écart du spiral de violence de l'été 36, à la veille de la guerre civile? Rien que les hémérothèques sont a la libre disposition des contradicteurs (....) Peut-on également effacer du revers de la main des études sérieux -d'auteurs espagnols, objets pleinement de consensus là-bas- sur la fraude généralisée -aux prix d'une vingtaine de députés adjugés gratuitement par la gauche, lors des élections de février 1936 (voir photo) qui donnèrent la victoire au Front Populaire? 

Peut-on accuser le camp vainqueur de "crimes contre l'Humanité" -du jamais entendu!- comme le font de façon si désinvolte ces nouveaux inquisiteurs? Et tout de la sorte. Ce qui ne fait que confirmer ce que nous dénoncions là-dessus: c'est que nous n'avons pas affaire à un simple débat historiographique , mais a une guerre civile, qui tant d'années après encore se poursuit. Halte a la guerre civile européenne! Assez de guerre civile!!! Et assez de fauteurs de guerre civile (des espagnols) embusqués dans les milieux belges de la Recherche et de la traduction!!! 

(*): Dirigeant du Parti Socialiste (PSOE) et représentant de son aile radicale. Surnommé "le Lénine espagnol"

lundi 3 octobre 2022

PAUL DESCHANNEL, NÉ À SCHAERBEEK

 


Paul  Deschanel, un nom (et prénom) que j'avais retenu jusque aujourd'hui de mes lectures fiévreuses lors de mon passage au Séminaire traditionaliste d'Ecône. Un nom (et prénom) seulement, car sa figure et son œuvre y étaient couvertes d'oubli et d'un épais silence, celui dont il se vit certainement l'objet dans l'école de pensée qui régnait sans partage a peu près là-bas, et 'entends par ceci l'Action Française et Charles Maurras. Et pourtant, je lis aujourd'hui à  ma grande surprise, que dans le duel -rappelé dans un film a succès, ici hier a l'écran- entre le "tigre" Clemenceau, père (fouettard) de la Victoire et le (fantasque) président pourfendeur du Traité de Versailles -dont il demandait tout bonnement de suspendre son application-, les sympathies du leader nationaliste allaient vers le pacifiste germanophile Deschanel et non pas -au contraire que son ami fidèle Léon Daudet- envers Clemenceau, le furieux belliciste anti-allemand (presque fou). 

Et le film semble lui donner également raison, car autant le Président en sort rayonnant tout en riant, extrêmement drôle, autant le Tigre, son rival, résulte ennuyeux et fastidieux au plus haut point, dans un perpétuel marmonnement (semblant français, caustique, d'humour?) Et c'est peut-être que ce film pointait de trop les contradictions géopolitiques du "nationalisme intégral" -et de "la politique d'abord"- de par la génial interprétation des acteurs soi-il dit en premier lieu, et c'était entre le patriotisme ardent et fiévreux d'un coté et de l'autre, un révisionnisme bon teint, truffé de humanisme (républicain) et de pacifisme, celui que n'incarnait pas moins le ministre Aristide Briand, bête noire de Maurras, dont il avait demandé la tête a l'Assemblée et qu'il voyait -a juste titre d'ailleurs- derrière le complot au plus haut niveau qui allait amener a la condamnation papal de l'AF (et a son excommunication) (....) De Paul Deschanel, en passant par Aristide Briand -premier ministre, et ministre des Affaires étrangères, qui le soutint dans son élection à la Présidence de la Républîque- , jusqu’à Pierre Laval (bras doit de ce dernier) une "pax connexion", à qui l'Histoire du XXe siècle allait donner tort. Et que ce film a succès réussit à mettre en lumière, presque a son corps défendant.  

Paul Deschanel, né a Schaerbeek -dans l'exil-, ce qui permet a Clemenceau de le traiter d'étranger, de belge, d'un ton méprisant. Point de détail? Tout sauf banale la belgitude d'un président si atypique, né  à la charnière linguistique et culturelle de deux mondes aux différents héritages culturels, suivant une ligne de démarcation qui passe par la Belgique et divise o fracture Nord-Sud, la géographie européenne, départageant les Latins et les Germains. Comme une sorte de fatalité, le lieu de naissance de Paul Deschanel, et ce fut de son pacifisme militant pendant la Grande Guerre. 

Le plus grand orateur a l'Assemblée de la IIIe République et non dépourvu de génie littéraire, hérité de son père, l'ami et protégé de Victor Hugo dans leur commune opposition a Napoléon III. Un républicain a la belge pur jus, Paul Deschanel, idéaliste et en avance de son temps, sans révolution/française, soit dit en passant, et en outre, sans guerre civile européenne, ce qui -vous vous en doutez- m'attire davantage du personnage, en contraste flagrant avec le républicanisme guerre civiliste chez des espagnols (...)    

lundi 19 septembre 2022

IMMIGRATION, CONTE DE BONS ET MÉCHANTS?

Cinéma belge, genre a part. Ce que je me sens en droit d'asseoir au droit fil de trois quatre films pure sauce belge que j'aurai eu jusqu'ici l'occasion de voir.  Comme le cachet d'un petit pays et de son passé non moins refoulé et souffrant? (...) D'un "trémendisme" de psychodrame, différent du "tremendismo" espagnol, savoir sans (presque) sang. Et frôlant la caricature en même temps, ce qui est sans doute le prix a payer dans certains festivals a l'étranger. Pour des Belges réservés? C'est la question qui me lancine (quelque peu) en sortant de la salle hier. Ou l'on projetait le dernier film des frères d'Ardenne (du respect!) Un excellent film soit dit d'emblée. qui m'attacha au siège jusqu'à la fin -c'est déjà ça-, et d'une convenable dose de catharsis à la fois, peut-on demander davantage? Immigration (en masse) problème numéro un de nos sociétés, du moins ce que ce film laisse entendre sans la moindre ombre de soupçon, bien que l'analyse, la diagnose, bref la grille de lecture qui est la mienne ne soit pas la sienne, loin de là.  "Wokisme" d'importation, à l'emporte pièce, comme on pourrait le présenter. 

Un conte de bons et des méchants de plus, savoir des noirs et de belges blanc bleu qui ne sont pas épargnés dans ce film (belge), tant s'en faut, tous violeurs, profiteurs, dealers, entremetteurs, ne s’arrêtant même pas devant l’assassinat ce qui met au film un point final. Et tous ces derniers, des fils -et des filles- bien honorables, en parfaite bonne conscience, ce qui est de nature a les accabler -et stigmatiser- davantage (...) Prisonniers en même temps de l'engrenage infernal ou les place fatalement la poussée migratoire (en masse) mais non pas moins coupables pour autant. "Coupables" de toutes o du moins de l'une d'entre elles- des charges mentionnées précédemment-, et en dernier ressort d'une faute, d'un délit ou d'un crime susjacent, celui du déni de la réalité. Point. La "réalité" de l'immigration et pari passu de la lutte (ou le rapport) de classes, que la première ne fait qu'accentuer et mettre au premier plan, celle que le film ne manque pas de projeter bien en avant.

Après quoi peut-on encore s'étonner, d'un succès -à Cannes- si répété et non moins foudroyant? Ici entretemps, tous ceux qui me lisent connaissent bien mon analyse et mes postures sur le sujet -sans jeter néanmoins la pierre a personne-,  savoir la primauté de la survie tant individuelle que collective, en sauvegarde de notre intégrité et de notre identité, sous la menace de l'afflux migratoire (en masse) -non pas tant (nota bene) de l'Afrique sub-saharienne mais du Maghreb (...)-, et encore plus du chantage subliminal, au non de la morale, ce que j'appelai ailleurs le négoce de la miséricorde ("samaritaine") et de la compassion. 

Des larmes (non moins sincères) en échange d'eurodollars, c'est l'engrenage qui couvre et recoupe les autres, fatalement, au-dedans et en dehors de la salle de cinéma. Tel que l'illustre les larmes que ce (bon) film me fit verser, non pas gratuitement (...)

lundi 12 septembre 2022

VALLAT, OU LA VOIE MÉDIANE (dans la solution du "probleme juif")

Xavier Vallat, catholique, provenant de la Fédération Nationale Catholique (FNC) du Général Castelnau, proche de l'Action Française -et des Croix de Feu du colonel De La Rocque, et (premier) Commissaire général aux questions juives du régime de Vichy. Représentant d'un antisémitisme chrétien non racial (sic), comme celui -si besoin est de le rappeler- d'avant la déclaration "Nostra Aetate" du Concile Vatican II (...), "nationaliste", "chrétien" et de tradition française (celle de l'affaire Dreyfus) 

Vallat, où la voie médiane (sic) -a la recherche d'une solution (sic) au problème juif (sic) comme au "problème social"- que suivirent les fascismes, tout d'abord (...) Tel que le démontre l'historiographie allemande en cours d'après la "historiker streit", et tel que je l'ai déjà exposé dans ce blog. Opposé intransigeant aux violences policières, au port de l'étoile jaune et au couvre-feu "spécial" discriminatoire,  et à la persécution de juifs français, ramenant le problème juif (sic) au cas des "Juifs étrangers non assimilés", en exemptant "pari passu" "les anciens combattants" (comme lui-même). Comme l'illustre le cas emblématique de la chanteuse Barbara ayant vécu -et survécu- en "zone libre" (tel que le rappelait, courageusement, Eric Zemmour lors de la dernière campagne électorale). La législation sous son patronage limitait l'accès des juifs aux professions libérales, industrielles ou commerciales, et leur interdisait toute activité aux sein des sociétés anonymes (à l'instar des lois de Nuremberg, 15 septembre 1935) Le juif y étant défini comme "celui ayant la religion juive au 25 juin 1940, et ayant deux grands parents juifs". Par ailleurs Vallat finit, devant l'alignement imposé sur la position allemande, par opposer le refus d'en assumer "la responsabilité politique et morale"

Vallat, ou l'histoire retournée au gout des vainqueurs, à qui le temps écoulé, sur bien d'aspects, semble leur donner tort. Comme nous le voyons dans le monde en  crise d'aujourd'hui, la guerre d'Ukraine en toile de fond (...) Vallat, ou le fond (ou la lie) de vérité -historique, sociale et politique- que trainèrent les nazi/fascismes tel que je l'aurais découvert moi-même) (pantois) au droit fil de mes lectures sur l'Histoire de la Collaboration (...) Et exposant non moins emblématique Xavier Vallat, ancien combattant et mutilé lui aussi -tel que Maurice Gabolde, amputé d'une jambe celui-ci, d'un œil le premier- à la Grande Guerre,  de la tragédie, voire de la crise tragique de conscience de Maurras et de ses fidèles partisans de l'Action Française victimes de la fatalité (Fatum) en politique et en religion -ce qu'il appela la "politique religieuse"- et dont témoigne la pérennité de sa figure de père/fondateur, tel que le montre -si besoin en était- l'âpre polémique pour compte de la candidature de son entrée au Panthéon.   

Tragédie personnelle tout d'abord chez le leader politique et chef d'école, qui a la fin de sa vie avoua "être las de raisonner", ce que ses adversaires rappellent volontiers a tort et a travers à sa charge, comme un hommage involontaire et inavoué a sa figure et à la valeur de ses postures grosses de motifs et de raisons (...) La sienne et d'autres "collabos" illustres, tel que ce fut le cas de Céline, comme le montre dans certains de ses ouvrages les plus polémiques, tels que "Bagatelles pour un massacre", qui me rappelle du coup  un de ses passages sur la Société des Nations où l'on fabriquait des massacres (sic) d'un tour de main (sic) 

Des raisons pointant tout droit au cœur du patriotisme le plus ardent, au français comme à l'espagnol (...) Tragédie personnelle également chez Xavier Vallat qui finit à force de résistance et d'atermoiements- par perdre la confiance des Allemands, lesquels, las a leur tour de "perdre leur temps", le remplacèrent par Darquier de Pellepoix -cas tragique le sien aussi- qui lui, au contraire de Laval, finit par trouver refuge en Espagne et finit ses jours de professeur au Lycée français a Madrid, en toute normalité, quand j'étais tout jeune (...) 

L'Histoire est celle qu'elle est. Telle que je l'ai vue et vécue surtout (...) Historique aussi le détail de la demande de l'extradition de ce dernier -refusé par Franco cette fois-ci, ne s'agissant pas de "crimes de guerre"- suite a ses déclarations retentissantes comme quoi "à Auschwitz on n'avait gazé que des poux". "Parole de Dieu"?

samedi 10 septembre 2022

MAURICE GABOLDE, OU LE DROIT, A L'APPUI DE LA COLLABORATION


 

Maurice Gabolde, un parmi tant des noms qui font le tour de ma tête, de l'histoire et la mémoire -personnelle autant que celle livrée a la postérité- de la II Guerre Mondiale, et en particulier de la Collaboration. Celle que j'ai réussi a récupérer d'une masse informe de noms voltigeant autour, grâce à mes lectures sur la matière en vue de rédiger l'un des derniers articles de mon blog.  Car le Garde des Sceaux -Ministre de Justice français- de Vichy ne fut pas pour autant n'importe qui, pas l'une des plus de toutes les figures et personnages ayant joué un rôle majeur sous le maréchal Pétain. Ayant échappé au surplus a la triste sort de certains d'entre eux parmi le plus illustres comme ce fut Pierre Laval et dont il fut compagnon de vol en Espagne a la fin de la guerre -ensemble également avec Abel Bonnard (...)-, à qui fut accordé le refuge au contraire qu'au chef de gouvernement de Vichy, échappant ainsi à l'infortune de ce dernier, à sa triste sort. Pour quoi cette différence de traitement, et aux yeux de certains grossière discrimination? Une question qui vaut la peine d'être posée  à  la lumière o à la clé des secrets et des inconnues que renferment dans l'Historiographie en cours la figure de Franco et l'historie (mal connue) de son régime, plus a même, partant, d'être abordés et d’être percés -tous ici conviendront sans peine- par l'auteur de ces lignes, espagnol. 

Et Pierre  Laval, se livrant mains et pieds liés au bon vouloir (imprévisible) du Caudillo, perdait le contrôle du temps, comme disait bien à propos maitre Jacques Verges -dans un petit opuscule "La justice est un jeu" que j'avais lu les premiers temps de mon sejour ici- à l'encontre de Robert Brassillach et d'Abel Bonnard qu'il dressait comme destinées parallèles bien qu'opposées dans leur dénouement, car le premier se livra a la justice française à la fin de la guerre après avoir su de la prise de sa propre mère en otage (judiciaire), le second par contre réussit a s'en fuir en Espagne, au risque néanmoins d'aggraver son cas. "Erreur", concluait Vergès,  car  faisant ainsi "il gagnait le temps qui allait le sauver", comme cela fut ainsi en effet. Car, ayant retourné en France bien d'années plus tard sous la Ve République et comparu en tribunal après un bref sejour à la Santé, retourna aussitôt après en Espagne, libre, de son propre pied, là où il allait couler paisiblement ses dernières années. Ce ne fut donc pas le cas de Laval, mais il le fut bien en échange chez Maurice Gabolde, qui après un court passage en détention dans la forteresse de Montjuich et une courte période après en résidence surveillée, il put rester en Espagne jusqu' a la fin de sa vie, à Barcelone (mort le 14 janvier 1972). 

Il était, tout de même, moins encombrant, moins emblématique que le chef du gouvernement de Vichy mais pas beaucoup moins, condamné a mort comme il le fut par la Justice française a la Collaboration. En échange, ancien combattant de la première Guerre Mondiale où il fut grièvement blessé et amputé d'une jambe, il avait le surplus de légalité voir de légitimité -en Droit- que le chef d'état espagnol, attaqué tous azimuts jusque à la fin de sa vie, justement d'un flanc si dégarni -sous cet aspect d'un régime militaire-  ne pouvait ne pas apprécier. Avocat général, Gabolde, a la Cour Suprême de Riom -février, avril 1942- chargée de juger le pontes majeurs de la III République, Edouard Daladier, Paul Reynaud,  Georges Mandel et (last but non least) Leon Blum, accusés de leur déclaration de guerre (irresponsable) a l'Allemagne et de faire ainsi "casus belli" de la prise par les Allemands du port de Danzig, et "pari passu" du manque de préparation (sic) et de l'armée et du peuple français exposant ainsi la France à la défaite, et aux Français à tous les malheurs et souffrances et calamités qui s'en suivirent. 

Accusé Gabolde  aussi de par les lois d'exception (1941) en riposte aux sabotages et attentats (sauvages) de la Résistance suite au déclenchement de l'opération Barbarossa et à l'entrée en résistance du Parti Communiste français, et notamment à partir de l'attentat -à la station de Metro à Paris (Barbes-Roches-Chouard), le 22 août 1941- que couta la vie à un officier allemand de la Marine (enseigne de vaisseau) aux mains du "colonel Fabien" (alias "Frédo"), ancien des Brigades Internationales de la guerre d'Espagne, ce qui -de l'avis de Dominique Venner dans son Histoire de la Collaboration- allait déclencher le spirale (fatidique) de violence qui n'irait que grandissant jusqu' a la fin de la guerre. Ceci -ces "sections spéciales- l'accuse-t-on, encore,  en violation de la (soi-disant) "rétroactivité des lois pénales". 

Fadaises! Pour compte d'un principe de droit au contours carrément idéologiques -consacré nota bene à la Révolution- devenu pleinement obsolète en fonction des circonstances pleinement exceptionnelles d'alors, même si un identique principe retrouva une force et une importance absolument disproportionnée après la guerre, lors de sa rentrée en vigueur. Mais de par son coté de civil non armé en échange, d'homme de droit, de clerc, et d'écrivain même (de renom), on peut assimiler le cas de Gabolde à celui des propagandistes de guerre, tels que Herold-Paquis -le poussin de Philippe Henriot, condamné a mort et exécuté en tant que "radio/traitre" (...)-, l'anglais William Joyce -Lord Haw-Haw, correspondant de guerre en langue anglaise à Radio Berlin, condamné a mort en Angleterre, et exécuté par pendaison- et celui évidemment d'Ezra Pound. Une charge qui revient aujourd'hui au premier plan de l'actualité avec la guerre d'Ukraine en toile de fond et le fracas du scandale et de la polémique des récentes déclarations de Ségolène Royale, dénonçant la propagande de guerre (sic) des médias -savoir de la presse mainstream- "par la peur". 

Maurice Gabolde, une figure de plus en attente de réhabilitation lorsque se terminera l'interminable guerre civile européenne, et nous nous retrouverons -oh divine surprise!- à l'aube d'un monde meilleur. "Demain sur nos tombeaux, les blés seront plus beaux!"

mardi 23 août 2022

TAUROMACHIE ET ABATTAGE HALAL

 


La tauromachie, french obsession. Et à la place de française, je dirais francophone, qu'ici en Belgique on pense et on sent à l'avenant. Car  les Pays Bas sont tout prés par-dessus le marché, et presque aussi près la mémoire ou souvenir nota bene des guerres de religion. C'est ce qui qui me vient a l'esprit tout naturellement de par l'ascendance familiale -protestante- et les liens étroits de la connexion hollandaise d'Aymeric Caron, le député NUPES (et militant d'Ecolo) annonçant avant-hier dans les médias son projet de loi de prohibition de la corrida devant l'Assemblée Nationale. A l'aide nota bene d'un argument visant tout droit le cœur de ses électeurs et celui du public qui forge l'opinion. Et c'est la chanson célèbre du même nom -"La Corrida"- de Francis Cabrel -à tout seigneur tout honneur- que j'entendis à tout bout de champ -dans la radio francophone- fraichement arrivé ici et où je ne voyais et encore je ne vois pas la moindre allusion anti-tauromachique, loin de là. Du pur carnage (sic), néanmoins, de la pure sauvagerie la corrida, sans rien a voir avec la culture ou l'art? Loin de là. Cuando las estrellas clavan rejones al agua gris, cuando los erales sueñan verónicas de alhelí, voces de muerte sonaron cerca del Guadalquivir, et je laisse volontiers à mes lecteurs et lectrices la tache -combien difficile- de traduire ces vers de l'un des poèmes les plus célèbres et connus, si personnels et uniques et des résonances taurines si emblématiques, de Garcia Lorca, taurin devant le Très Haut et hors (comme il se doit) de tout soupçon. 

Dur en effet et peut-être hors d'attente que de vouloir verser dans la langue de Molière toute la cargaison, toute la pousse poétique que l'art de la Tauromachie inspire au poète andalous. Du carnage néanmoins, et rien d'autre, aux yeux de certains maintenant. "Est-ce que ce monde est sérieux", on a envie de se dire à l'aide du refrain célèbre de la non moins célèbre chanson que d'aucuns dressent maintenant en cri de combat ou signe de ralliement contre la souffrance animal. Question banale, anecdotique celle soulevée par le député français écolo? Je n'arrivais pas a trancher là-dessus lorsque j'apprends la censure dont mon article a été l'objet dans le compte Facebook a mon nom. La tauromachie la cible, ou plutôt la comparaison que je m'y permettais avec l'abattage rituel -"halal"-, ce qui ne semble pas poser  le moindre problème de conscience ou objection "culturelle"au député écolo, soit dit en passant? 

Quoiqu'il en soit, je ne vois pas moins rouge et me mets en garde sans le penser deux fois aussitôt. Sous le signe (funeste) de l'égorgement (rituel), l'actualité et la politique français depuis un moment déjà, en effet, depuis exactement l'égorgement au nom d'Allah d'un enseignant qui avait soi-disant insulté l'Islam. Un défi majeur à la société française et à nous tous européens par dessus le marché, que personne  à ma connaissace n'a su relever dans sa juste mesure autre qu'Eric Zemmour, quoiqu'on puisse penser de nombre de ses postures. Au point qu'on peut y légitimement voir la raison ultime de son échec électoral, contre toute attente et en dernier ressort 

 

lundi 18 juillet 2022

L'ÉGLISE ET L'ÉTAT, ET MOI


 

Fonctionnaire, seconde nature. Nageant dans l'abime au bord du Néant- en démocratie je veux dire. Rien ne s'interposant entre l'Etat et Moi. C'est ce qui me vient a l'esprit à la vue d'un film -un bon vaudeville pour les uns, un vrai navet par contre pour les autres-, ou j'avais tout de même regarder l'heure dans ma motre plus que d'habitude, tragique comique de s'ennuyer plus que de frémir ou de pleurer. Rien (na-da) entre l'Etat et Moi, et entre ce film et moi non plus. Horizon de futur du vivre en démocratie, hélas! Et plus le principal personnage -de fonctionnaire- s'efforce de le rester, plus l’État qui veux par tous les moyens s'en débarrasser, fait montre des années lumière qui lui séparent de la réalité, de par les scénarios invraisemblables en guise de chantage qu'il se voit offerts, et un après l'autre refusés.  Fonctionnaire, lumpen prolétariat, crasse oubli de l'analyse marxiste et tampon obligé entre les classes jouant le rôle majeur de la lutte de classes et de la guerre civile. Et c'est justement, ce mélange de probe fonctionnaire et de parias des parias de la terre, qui fascine peut-être au spectateur. Ce qui m'intimide justement -comme un bal de fantômes- de cette nuée de fonctionnaires où je me vois confronté dan ma vie de tous le jours (...) Cela va sans dire. Le Néant. Rien de nature a nos couvrir, a nous emmitoufler (le kitsch -"lo cursi"- abrite, aimait dire le philosophe Ortega y Gasset après s’être frotté peut-être un peu de trop a la philosophie allemande -du Néant- en vigueur alors, dans la Prusse du début du dernier siècle, et ses universités, où il fut enseignant) Vouloir rester fonctionnaire -autant dire soi-même (...)- rien à se reprocher. N’empêche, le fil de l'intrigue de ce film déroutant, laisse espace assez à la leçon de morale -savoir, la moraline bourgeoise et correcte au plus haut point. "Dehors il fait froid", disait un journaliste flamand -du journal "libéral" Knack (hors de tout soupçon partant) -mes premières années en Belgique- au sujet de catholiques critiques qui s'amusaient a lancer des fléchettes contre "sa" hiérarchie, au lieu de leur tourner le dos ou de claquer la porte comme il faut. Comme je fis moi-même d'ailleurs. Double froid donc. Hors de l’Église et hors de l’État, là où il amène de force à beaucoup de ses fidèles (tradis, sous-entendu) ce pape, mélange d'inquisiteur et de farceur. Signe des temps (nouveaux)                                       

lundi 18 avril 2022

MARINE LE PEN ET LE COMTE DE CHAMBORD

                        

"Le monde d'hier". Un titre "trompeur", celui du film `que je viens de voir hier, a l"écran ces jours-ci à Bruxelles, tel qu'il est salué par la critique, élogieuse et en même temps désabusée. A double titre trompeur, en effet. De par le roman -du même titre, c'est vrai- de Stefan Zweig, publié en Brésil juste avant son suicide, où il décrit sa vie joviale et insouciante dans la Vienne d' avant 1914, pleine d'échanges et de vie sociale et d'amitiés -Arthur Schnitzler, Sigmund Freud- à la quelle mit fin brutale la guerre, tout ce qui la provoqua et tout le fatras de calamités -violence, montée des totalitarismes, de l'antisémitisme, etcétéra-  qu'allait elle entrainer derrière. "Un monde dont nous n'avons plus de traces  à peine", m'avoua mélancolique -et d'un aura de mystère- un compagnon -confrère- lors de nos excursions de dimanche dans des paysages alpins proprement féeriques, mes années du séminaire d'Ecône. C e que je retins jusqu'au aujourd'hui sans savoir pour quoi. Et sans savoir -voila le quid?- ce qu'il voulait dire exactement mon confrère, ce qui s'ajoutait  à ma curiosité et à mon intérêt et à ma perplexité. Trompeur (ce titre) également de par le monde "d'hier"- non pas celui d'aujourd'hui- qu'ils regrettent et dont ils craignent la disparition, aussi bien les protagonistes que les réalisateurs du film, mais cet autre monde en danger également de disparition derrière les fantasmes et obsessions -identitaires-, savoir ceux de cette extrême droite damnée ("massa perditionis", de perditions) qui se cacherait lors des élections présidentielles de demain (deuxième tour), derrière la candidature de Marine Le Pen, présente partout dans le films  sans se voir pour autant nommée (exprès) A l’emporte-pièce. L’idée me vient fatalement a l'esprit, c'est vrai, sans vouloir ôter pour autant ses mérites le moins du monde à un film si captivant sur bien d'aspects. Marine Le Pen -et avec elle, ses chats et toutes ses embrouilles -et tambouilles- d'héritage et de  famille, la grande et hyper terrible menace qui pèse sur le monde d'aujourd'hui savoir celui "d'hier"? Soyons sérieux s'il vous plait! En prenant au sérieux elle-même d'abord, ce a quoi je me résistais éperdument je l'avoue, un peu embrouillé moi aussi dans les intrigues et les querelles qui peuplent (a ce que l'on voit) les aléas de s'appeler Le Pen. Une tactique et stratégique ce qui se cachait derrière l'épreuve de force si déchirante entre les deux candidatures rivales de l'extrême-droite au premier tour. Rien que ça? Car à l'esprit me vient la sentence de façon répétée dans les lèvres d'un bon ami français, comme quoi les questions de (pure ou simple) stratégie cachent bien d'autres derrière. Et a l'esprit me vient en même temps -sur les traces d'Eric Zemmour- un exemple tiré d'un des épisodes ou chapitres plus emblématiques de l'histoire de France (chérie)   Et c'est de l'histoire de la Restauration, de la dernière de ses tentatives (infructueuses!n) je veux dire. Et j'entends par là faire allusion à l'affaire du drapeau blanc chez le prétendant au Trône -par sa branche légitimiste- Henri V (comte de Chambord) (voir photo) "Paris bien vaut une messe" -dans le programme et la campagne (ratée) de montée au trône de son illustre prédécesseur-, et pourquoi pas un drapeau tri-couleur? Le dilemme caché derrière la querelle (déchirante) entre l'immigration zéro -de la génération Z-, et le refus (obstiné) à "en faire de tonnes", de Marine Le Pen. Et les résultats semblent lui avoir (assez) donné raison, quoique dans ma décharge je tiens a faire valoir aussitôt mon point de vue "espagnol" Car il faut bien se rendre a l’évidence, pour comprendre certaines choses -en touchant de près ou de loin l'esprit et tout ce qui s'y rapporte- il faut bien (hélas?) être né français. À ce qui touche même ce qu'on appela jadis "la France espagnole" (s'il vous plait) 

lundi 28 février 2022

L'UKRAINE ET MOI


 

Nous voila à nouveau dans notre pari de toujours. Face a l’Église, pour l'Empire, l'Empire romain d'abord, l'Empire espagnol  -ou autrichien (des Habsbourg), ça m'est égal-   en suite, et l’Empire russe en fin, ce qui nous épargne d'un argumentaire scolastique -savoir, casuistique (autant dire jésuite)- afin de d'exorciser les problèmes de conscience qui risquent fort de nous assaillir, les médias aidant dans une (farouche) campagne de propagande -et désinformation- et à laquelle nous entendons résister pour de bon, ce qui n'est pas nouveau chez nous loin de là, en Syrie notamment, lors d'une une guerre psychologique -à distance, de loin- que nous avions livrée jusqu'au bout, dans un pari gagnant bien entendu. 

La politique (Maurrras díxit) est sacrée. Autant dire de la guerre, qui est "divine" aux dires de Joseph De Maistre. et qui n'a rien a voir avec la morale ni de près, ni de loin. N’empêche, les jugements (et les préjugés) moraux sont tenaces et reviennent comme la nature au galop. Et nous obligent remonter aussitôt aux grands principes, que voici. Je préfère l'injustice au désordre, un aphorisme de la plume de Goethe qui jouait en guise de somme ("summum") et sommet de l'erreur -celui de la pensée réactionnaire (la notre, par définition)-, dans la Doxa universitaire -de l'après-Mai 68- toutes ces années en vigueur. Et qui nous invite  à le déchiffrer (un peu) -je préfère l'ordre a l'injustice- et à le replacer dans un contexte historique que voici également. Et c'était celui des mouvements révolutionnaires qui secouèrent le continent européen suite a la Révolution française et aux invasions napoléoniennes, du héraut ou messager ("à cheval") de la Révolution. D’où découle un code herméneutique (comme disent les linguistes) -savoir d’interprétation-, a la portée de la main de tous mes lecteurs. 

Savoir, injustice, mais non  pas celle de l'ordre (bourgeois) -conforme à la lecture de la Doxa à laquelle je fais allusion-, sinon des dommages et dégâts ("collatéraux") de la révolte libératrice (contre l'oppression), celles des guerres patriotiques, "d'émancipation" (contre Napoléon) Et le désordre, non pas a l'égard de l'ordre bourgeois (de droite) sinon du nouvel ordre révolutionnaire celui qu'amenaient dans leurs fourgons les troupes de Napoléon (....) Ce qui nous amène à ce qui se passe en Ukraine et à certains événements ayant eu là bas lieu comme clé de voute de notre vue de la crise, dans la globalité d'une vision. Et je fais allusion par là, en nous remontant aux origines de la crise à quelque chose d'atroce qu'arriva à Odessa (voir photo) lors des agitations de rue au lendemain de la réussite de l'insurrection du Maidan, et  à laquelle les médias occidentaux offrirent un stricte black- out, par calcul politique ou par simple pudeur. Et ce fut l'attaque des nationalistes ukrainiens contre une manif des pro-russes concentrés autour de la maison des syndicats de cette ville -dans la Mer Noire- où ils finirent par se réfugier, et a laquelle ses adversaires ("indignés") mirent le feu avec tous le pro-russes dedans, qui moururent calcinés. Atroce indiciblement. 

Au point que cela finit par m' amener à changer mon fusil d'épaule, et  à prendre mes distances pour de bon du mythe du soulèvement populaire anti-communiste -comme  à Budapest, en 1956, ou en Pologne a Poznan (l'année d'après), qui avait joué fort chez moi (je l'avoue) depuis ma plus tendre enfance,  jusqu'ici. Mille fois plutôt l'Ordre de Yalta (si vieux) que ce mouvement d'indignation (anti-communiste- -ou "néo/nazi", et libérateur). Ce qui m’amène à une vraie prise de conscience de moi-même (sans crise aucune, loin de là) , de ce que je suis, de ce que j'ai toujours été, et de ce que je ne fus point, jamais. Rien a voir moi -à proprement parler-, ni avec les nazis ou néonazis -cibles préférée de l'argumentaire de Putin-, indignés et "hooligans" par dessus le marché, ni avec ses autres boucs émissaires les "banderovisten", savoir les partisans du mouvement d'insurrection (armée) ukrainien nationaliste, lors de la Seconde Guerre Mondiale, du nom de leur chef Stepan Bandera dont je me suis déjà convenablement occupé dans ce blog

Des vieilles connaissances néanmoins de ma mémoire personnelle, du fait qu'ils cohabitèrent dans les prisons soviétiques avec les membres de la Division Azul -paix aux soldats à jamais!-, témoins (les soldats espagnols) du sort cruel qui leur était réservée à la plupart d'entre eux (la peine de "caterga", savoir la mort par la faim, lente et sous contrôle) (...) Qui nonobstant se révèlent maintenant au grand jour -ou de nuit  à la lumière des flambeaux- fauteurs de guerre civile plus qu'autre chose ma foi. D'une guerre civile travestie là-bas en guerre (interconfessionnelle, orthodoxes contre uniates romain/catholiques )  de religion. Rien à voir moi avec tout ça, vous comprenez bien ce que je veux dire ici. 

Et maintenant que va-t-il se passer? Un scénario de sanctions avec le risque (très élevé) de déflagration nucléaire pointant a l'horizon. Comme les sanctions contre Italie pour compte de l’Abyssine furent -mutatis mutandis- l'un des facteurs déclencheurs majeurs de la Seconde Guerre Mondiale. Les peuples qui n'apprennent pas de l’Histoire (Spengler dixit) A bon entendeur salut! (a ceux qui veulent m'entendre surtout, c'est ce que je veux dire)

jeudi 17 février 2022

MARINE-ZEMMOUR, VERS UN PACTE DE NON AGRESSION?


Les défections ou désertions se succèdent en cascade, sans arrêt à intérieur du RN, l'ancien Front National, la dernière en date pas la moindre d'elles en effet. Au point que cela prend -comme le dénoncent les médias- la tournure d'une OPA (offre publique d'achat), ce qui,  fut-ce vrai, ne nous convainc pas le moins du monde, à quoi bon de le cacher. Car autre chose c'est de vaincre et de convaincre comme Eric Zemmour réussit (brillamment) a en faire jusqu'ici -auprès de plus jeunes et plus déterminés en tout cas, mais tout a fait!-, et toute autre est cette saignée (sic) des cadres et militants et non des moindres (telle qu'une lente agonie) que le candidat vedette de la présidentielle semble avoir entrepris pour de bon d'infliger, et avec ma foi un foudroyant succès. Se faisant écho ainsi des plaintes de la Marine de vouloir (sic) les tuer. Est-ce vrai? Car le fait ne le semble pas moins, et c'est celui du manque des propositions (sic) que d'après un  des (hauts) responsables du parti Reconquête s'attendent-ils toujours (dise-t- il) de la partie d'en face à recevoir. Ayant trait ceci -ce refus- a la personnalité de la Marine? On peut y songer, d’après les reproches -d'excès d'autorité voire de népotisme -venant mème de son père. ("L'écarteuse" l'appel-t-il en allusion à ce flot de militants -en trombe-à répétition  dont les purges du FN -nouvelle direction- aurait fait irruption jusqu'ici.  Nous l'ignorons, mais toutefois nous  devinons aisément à la fois les difficultés de diriger et gérer une quelconque formation politique, en France au surplus, et encore plus d'une formation pareille. Affaire réglée de famille donc tout ces querelles, d'héritage qu'on dirait (non moins déchirants et douloureuses, par dessus le marché)? Où père, fille, petite fille et maintenant la nièce ou arrière-petite-fille même, entrent l'une derrière l'autre en dance sans un (véritable) chef d'orchestre ou maitre du bal derrière? Ou peut le penser et réagir par la suite de par l'indifférence  la plus totale  ou le manque (olympique) d’intérêt. Ce que j'avais choisi de faire en m'engageant à distance mais pas moins complétement sur le fond derrière la candidature d'Eric Zemmour, chose que je ne regrette pas. Je me demande tout de même -à ce que l'on peut en conclure eu égard à ce sentiment qui me gagne, qui risque de m'envahir devant la tournure que les événements semble prendre au jour le jour- si on ne me demande un peu plus en effet.

Je n'y suis pour rien, je vous précise volontiers d'emblée, ni dans la scission en cours ni dans celles qu'ont (drôlement) secouée le parti depuis quelques années. Ce qui me rend plus à l'aise à l'heure de formuler mes analyses et de faire mon choix a l'avenant. Je regrette et je ne approuve nullement pas (loin de là!) la défenestration du père par sa fille que beaucoup de militants -dont la plupart des transfuges à l'heure actuelle- semble lui en tenir rigueur, ne l'ayant pas du tout digérée A qui, ou a quoi bon se plaindre?, réagissent d'autres, lui qui avait obstinément -contre l'avis d'une bonne moitié de ses partisans- voulu imposer sa fille, tel qu'un roitelet africain (sic) -déplorent certains témoins- l'aurait également fait. Et ainsi de suite, toutes les plaintes et reproches qui leur tombent maintenant comme des averses enragées-, sur la tête à tous les deux, père et fille que l'approche de la débâcle semble pour de bon rapprocher.  Et c'est ce que nous nous sentons du coup dans le devoir impérieux d'éviter (mais toi tu te prend pour qui?) ou du moins endiguer. 

Car cela nous fait mal, a quoi bon de le cacher, et c'est en pensant à tous ces braves gens (hommes et femmes et de tous les âges) que j'avais eu l'occasion de rencontrer lors de mon passage en France -début des années quatre-vingt- dans le cadre de la FSSPX (Rouen, Bordeaux et grand banlieue-Ouest parisienne)- et chez qui devant l'absence du Menhir on les voit -ainsi j'entends du moins m'en rappeler- un peu comme des orphelins du père, c'est du moins ce que des commentaires dans les réseaux sociaux laissent entendre ou semblent pour le moins refléter. 

Un brave peuple des vaincus ou de laissés pour compte de l'Histoire (en majuscules) tous ces "tradis" -"catholiques et français"- que fustigeait tantôt la Marine (des propos qu'elle aura regretté juste après).  Dont le souvenir (touchant) m'est resté fidèle. Et avec ceci le sentiment non moins oppressant de craindre que dans le déluge  en vue, un monde d'espoirs -depuis ma plus fière et ardente jeunesse- risque à la fois de sombrer. Celles que Jean Marie Le Pen avait réussi seul à la face du monde à allumer et à projeter. A lui l'hommage de mes respects. 

Et partant j'entends depuis ici (humblement) proposer un pacte de non agression -vu qu'il faut se rendre a l'évidence, que la Marine devant une OPA (voire une opération de sabotage) si furieuse semble pour le moins résister-, seulement après qu'on aurait finit par reconnaitre l'échec de la dédiabolisation (et d'autres calculs ou analyses purement électoraux) -et c'est en quoi celle-ci avait de compromission et de défection et reniement (voire de trahison)-  avec ceux autres jouissant les bons offices de médiation, savoir les laissés pour compte d'une des  répétées scissions que connut le parti. 

La première d'elle -de la part des anciens d'Occident et Ordre Nouveau-, pour quoi pas? (voir photo) Où l'on arriva aux mains, petit détail tout sauf dépourvu d’intérêt. Manière d'ailleurs de freiner cette nouvelle OPA -a l'ensemble de l'opinion publique- qu'envisage (au besoin) Emmanuel Macron avec son prévisible voyage à Kiev. Mourir sinon pour Donetsk?

 

mardi 8 février 2022

ZEMMOUR CONTRE L'HISTOIRE ?


 

Eric Zemmour contre l'Histoire, une ficelle trop grosse, car il faut bien dire que le front bien-pensant -anti-Zemmour-  fait avec cela un pas en avant de trop au risque de casser la baraque, de que les masques leur tombent du coup et que chez beaucoup des gens s'en aillent les écailles de leurs yeux pour de bon. C'est ce qui me vient a l'esprit du coup à la vue du tract (sic) qui vient d’être publié pour compte des historiens les plus correctes et prestigieux, qui s'expliquent comme s'ils en avaient vraiment besoin, et c'est devant l'inhabituel (sic) de leur démarche, de cet attaque "ad hominem" (sic) contre un homme politique candidat a la présidentielle (comme il faut) Du jamais vu et entendu (chez des universitaires). Ce que ces historiens essayent d'expliquer en s"expliquant et en se justifiant d'un argumentaire long de trop -pour plein de préjugées, comme a la défensive-, et en somme laborieux. Et c'est dans ce tract (sic) en guise de résumé -syllabus en latin ("de principales erreurs de notre temps")- où l'on voit exprimé -déconstruit a la foi?- la Doxa en matière d'histoire régnant sans partage depuis 45, dans la pensée occidentale. Et tout y passe au cours de siècles comme l'on peut y voir. Rome et les barbares, Clovis, les Croisades (la première), Saint Louis, le Grand Ferré, la Saint-Barthélemy, Voltaire et les Lumières, la Révolution Française (n'y manquerait que ça) -et pari passu le génocide (sic) vendéen-, la conquête, l'indépendance et la guerre d'Algérie, la Commune, la guerre 14-18, Maurice Audin, De Gaulle, et (last but no least) Pétain et le régime de Vichy. Ah, sans oublier l'affaire Dreyfus bien entendu (et de l'Histoire Universelle et de la guerre civile espagnole? Tu penses, pauvre naïf!) Et sur tous et un chacun j'ai (l'agréable) surprise de constater que j'ai toujours -parfois au fond de moi-même- ainsi pensé en effet. Et à chaque fois, sur chaque cas, les sieurs et dames historiennes et historiens chercheurs et chercheuses, font comme il faut leur mise au point en effet. Ce qui pousse l'auteur du reportage à aller de l'avant pour compte des mandarins diplômés (sic) s'arrogeant le monopole du fait historique et distribuant bons et mauvais points (...) Comme une vérité officielle, et révélée par dessus le marché, et pour la première foi hors de ses ambiances -de la Recherche- feutrés comme en chasse gardée (du FRS) proprement d'initiés. Où personne ne les lit ("La chance du tract c'est que pour une fois on nous a vu et lu") (...) Et qui fait penser horresco referens aux placards de Charles V -en matière de religion-, ce dont on m'avait convenablement bourré la tête lors de mon passage a l'ULB (en tant qu'espagnol). Et qu'on n'est pas là devant une pure question de recherche historique le montre bien le scandale qui vient d’éclater au grand jour -et au fil de ses lignes- dans la campagne présidentielle visant Zemmour bien entendu, au sujet de la raffle du vel d'hiv, et dans un débat plus que houleux où tout semble permis, les lapsus linguistiques y compris bien entendu, en pure logique freudienne et profitant du bagage étranger du candidat, exploité a fond dans l'art bien connu des psychos. Peu importe, car en fait de s'assumer soi-même Zemmour se sera révélé le grand champion. Mais c'est surtout ce qui de près ou de loin a trait à l'anti-sémitisme, qu'attire l'attention des nouveaux inquisiteurs, savoir Vichy -et pari passu le maréchal Pétain-, et cerise sur le gâteau, l'affaire Dreyfus à l'origine duquel se trouve -de l'avis de Charles Maurras- le best-seller de son temps "La France juive", comme le rappelle dans son ouvrage remarquable, "Le Fascisme dans son époque", et dans le premier de ses titres, consacré à l'Action Française, Ernst Nolte qui fut mon ami et correspondant (repose en paix!) C'est qu'autour d'Eric Zemmour et de sa candidature voltige (au gout de beaucoup) comme un spectre malvenu la silhouette de la figure, vie et œuvre du père fondateur de l’antisémitisme français, Edouard Drumont, auteur maudit-de l’ouvrage mentionnée ci-dessus-, et figurant dans la liste d'auteurs maudits -savoir, mis au nouvel Index-, en dépit de l'indéniable importance du témoignage historique et de la valeur littéraire de cette ouvrage, hors-pair. Car en matière de règles et des sources (sic), n'y rentre pas qui veux sans le permis des maitres et seigneurs des sources et des archives ("du royaume")  Et de la Mémoire (historique) et de leurs témoins, qu'en font ils tous ces inquisiteurs?



samedi 5 février 2022

LE JUIF ERIC ZEMMOUR, À LA QUESTION

À quelque heures de l'échéance, et à la date de tous les dangers ( de dérapage) pour l’extrême-droite bien entendu -ainsi le voit qualifié les médias français-  avec des meetings l'un a Lille l'autre a Reims, d'Eric Zemmour et Marine Le Pen, tout prés donc l'un de l'autre, et à la même heure, au risque d'en remettre une couche, nous en reparlons. Car les incartades de Marine en ripostant aux tirades à son encontre de Zemmour ne nous laissent pas indifférents, notamment son allusion aux catholiques traditionalistes (sic). Culturellement catholiques nous, comme définit lui même son judaïsme Eric Zemmour- et non pas catholiques de religion (ou confession). Ainsi (désormais) nous nous voyons. Et en Belgique peut-être plus qu'ailleurs (....) Sait-elle de quoi elle parle, on ne le dirait-on pas, vraiment. Car bien qu'elle ait baptisé ses enfants -nous ne l'apprenons que maintenant- à Saint Nicholas de Chardonnet -savoir, l'église au centre de Paris occupée par les tradis et par la Fraternité de Mgr. Lefebvre- il y a déjà bien des années-, elle nous laisse pantois accusant ces derniers d'avoir noyauté et chapeauté- avec d'autres mauvais compagnies (...)-  le Front National. 

Occasion pour nous de mettre les choses en clair sur un sujet -de politique religieuse (dixit Charles Maurras)- que de la part du Front ni en face, de ses rivaux et détracteurs non plus, n'a pas su être éclairci, on ne sait pas bien pour quoi. Et c'est que j’en étais déjà à cette époque -celle de l'essor et  de l'émergence dans la politique française du Front National- très loin à tous les points de vue, sinon je l'aurais fait moi-même  à ne pas en douter, car je pensais avoir les armes de dialectique et de mémoire a même de pouvoir le faire. Suite sans aucun doute à mon passage par le Séminaire d'Ecône où il aura toujours plané ma foi ce sujet d'Histoire de l’Église et d'Histoire (de France) tout court -et de politique religieuse- de la condamnation de l'AF et de la mise en Index de deux des ouvrages, "Anthinéa" et "Chemin du Paradis", de Charles Maurras. Ce que chez le Front National on aura toujours obvié. Politique d'abord? 

Peut-être, peut-être pas, ou peut-être que c’était le cas non pas d'une politique qualifiée de sacrée (sic) et au dessus de tout, comme ainsi la voyait le maitre à penser du nationalisme intégral, sinon comme un espace ouvert ou une sorte de foire d'empoigne -où tout est permis- où la religion, savoir la conscience individuelle -au for interne- n'avait rien à voir, ce que dans les pays les plus catholiques (et latins) on connait assez bien hélas! Ainsi, lorsque les problèmes canoniques de l’œuvre de l’archevêque traditionaliste français commencèrent a pleuvoir, du coté de cette branche politique -française et nationaliste- ils jugèrent sans doute plus prudent -et plus politique surtout- adopter un profil bas, savoir, ils optèrent pour l'obéissance (comme il faut), en obviant fatalement par là la charge incontestablement idéologique et historique -et partant de politique religieuse- alors en jeu. 

Une faille qui recoupait très vraisemblablement une brèche générationnelle dans laquelle la fille, Marine n'hésite pas maintenant a s'enfoncer. Simple hypothèse, susceptible néanmoins d'expliquer tout ce qui en est en train de se passer dans la campagne électorale -du coté de "l'extrême-droite"- , quoi qu’il en soit. Ce qui explique sans aller plus loin, la prise alors de position d'un autre chef de file des catholiques traditionalistes, l'Abbé de Nantes, maurrassien et pétainiste sans soupçon qui devant ce qui devait lui sembler une impardonnable défaillance donna sa voix en 2002 a Jacques Chirac. 

Mais par là, nous ne voulons nullement omettre le fond de la question, la racine dernière -sur le plan idéologique- de l'affrontement si déchirant et dramatique -digne d'une tragédie antique- entre père et fille dont nous sommes maintenant (abasourdis) les témoins. Car les faits sont là, et la divergence idéologique entre Jean Marie Le Pen et sa file Marine ne commença pointer au grand jour qu'à partir de la polémique du "détail", savoir celle des chambres a gaz (13 septembe 1987), et plus exactement lors du rebondissement de celle-ci, lorsque Jean-Marie Le Pen avait réitéré ces déclarations au Parlement Européén plus de vingt ans plus tard (25 mars 2009), dont s'était publiquement démarqué Marine Le Pen  

Quelque chose, si besoin y en avait, que l'ancien bras droit et compagnon de Marine le Pen, Louis ("La Purge") Aliot, se chargea d’éclaircir notamment, en expliquant en détail ce qu'il entendait pour dédiabolisation, savoir le rejet formel de l’antisémitisme (sic), comme point de départ, et a partir de là tout le reste, déclara-t-il, s'en ira. Savoir, tout ce qui avait permis au médias jusque là de les diaboliser, savoir de les attaquer et ostraciser (et couvrir d'infamie et de les crucifier) Joli conte d'Épinal (ou de rabbins)!

Et c'est ce point-là justement qui explique le succès foudroyant du message de Eric Zemmour parmi les anciens partisans du FN ayant ceux-ci le sentiment d’être délaissés ou trahis de par le tour insoupçonné pris sous la houlette de Marine à la tête du Front National nouvelle mouture (Rassemblement National)

 Et nous laissons là-dessus la parole à des témoins ou des haut parleurs jugés ma foi hors de tout soupçon (*) Et c'est dans le procès d'anti-sémitisme (sic) entamé à l'encontre du juif Eric Zemmour, à l'aide des propos tirés des déclarations de ce dernier, où l'on peut lire notamment: "les français trouvaient qu'ils (les juifs) étaient trop dominants dans l'économie, les médias, la culture française, d'une arrogance des colonisateurs, les médecins se plaignaient que les médecins juifs leur volaient leur clientèle,  des concurrences terribles, des trafics, il y avait l'affaire Stavisky. Tout cela n'avait  pas été inventé par les anti-sémites

Et ailleurs dans ses propos recueillis du même article au journal israélien, Eric Zemmour prend la défense de Maurice Papon  qui n'avait fait (sic) qu’obéir aux ordres.  "Les fonctionnaires de Vichy -dit-il- n'étaient pas coupables, ils devaient obéir à l’État, sinon il n'y a plus d'autorité, plus d'obéissance". Oú l'on reproduit son retentissant assertion -du "Suicide français", où il reprend les thèses du rabbin et historien franco-israelien Alain Michel (2)-, que Pétain "avait sauvé les juifs francais" 

D’où l’antisémitisme français, bouc émissaire de tous les maux -je m'excuse- dans la pensée unique véhiculée par toutes les antennes de la laïcité -née (Zemmour díxit) grâce à l’Église- et de la Libre Pensée, sort ma fois la tête bien haute, absous et réhabilité, et pari passu la candidature de Zemmour avec. Comme une flèche vers le ciel

*: "The Times of Israel" (diciembre 2021)

(2): "Vichy et la Shoah. Enquête sur le paradoxe français" (2012), d'Alain Michel 

mardi 1 février 2022

PAS SI "INDÉCENTS" QUE CA, LES "HUSSARDS"

 

Quel ouvrage que celui que je viens de me farcir! Voilà un vrai must de la recherche historique (s'il vous plaît)! Archives a l'appui à ne pas en finir, les distances (sic) et barrières scrupuleusement respectées, rien à dire, et d'une richesse de lexique en outre, et de langage référentiel (s'il vous plait) -parmi des positions indéfendables- éblouissants pour un francophone d'adoption, savoir pour moi-même, -presque un rustaud (pour certains, passons)-, et sur un sujet -"la droite littéraire (après 45)"- scabreux et piégé pour des gens comme c'était mon cas, qu'on ne peux pas mieux dire (*) Des hussards (bleus) j'avais entendu parler pour la première fois en longueur de classes et à ne pas en finir, a l'ISTI (Institut de traducteurs et interprètes) de Bruxelles, dans le cours de traduction littéraire -espagnol, français- que là bas il y a déjà quelques années j'avais pour de bon suivi. 

Et c'était de la part d'un professeur français -venant ex professo de Paris- qu'a la fin des cours n'avait pas voulu faire un secret pour personne de sa proximité idéologique et sur d'autres plans avec le parti communiste français, et chez qui, il me semblait -en rétrospective- un peu étrange à première vue cet intérêt exorbitant sur bien de points, avec exclusion d'autres figures, que lui méritait cette poignée de "fascistes"? quelque peu "maurrassiens" sur les bords -comme ils se virent traités alors dans les rangs de la critique (par Bernard Frank, un proche d'eux)  ces hussards (bleus) Comme je le disais là-dessus, terrain piégé. La littérature et l'histoire de la littérature, et plus peut-être que dans d'autres langues, celles qu'on rédige en français. Des pièges pour des naïfs mal-pensants bien entendu. 

Car cet ouvrage biographie -óp.cit; pár. 4, l.5- et même l'œuvre des exposants de cette génération sauvage (sur tant d'aspects), courant tout libres dans l'ouvrage ici abordé, sont à ranger sur tant et tant d'aspects dans la liste des auteurs "maudits". A commencer par le plus brillant d'eux tous, -Roger Nimier (voir photo, avec Paul Morand)-, débordant de génie littéraire et maniant l'art de la provocation a la fois, qui faisait débuter le premier de ses romans à succès par une scène du protagoniste, en train de se masturber (sic), anno 45, devant un portrait de Marlène Dietrich (....) 

Et tout a l'avenant, de leurs frasques et de leurs succès comme l'ouvrage ici en question nous le montre et comme certains critiques que je viens de lire conviennent en souligner, entre mille prises de distance devant un courant et devant ses exposants qui se voit qualifiés  par la bien-pensance d'indécents (sic) (óp. cit. pár. 4, ligne 5) Comme un mot d'ordre, tel qu'ainsi je le vois moi-même après lecture d'un article de revue littéraire, La Presse Littéraire -dans le cadre d''un reportage de la dite revue titré "Et la liberté bordel!-, consacré (horresco referens) a Joseph de Maistre qu'on y qualifie de "Sade de l'ordre moral" (il faut le faire!) 

Et où on peut lire que "le texte -"in casu", le traité (remarquable et à tout point d'actualité) de Joseph de Maistre sur les sacrifices (2)- devient insoutenable car le langage moderne qui s'est construit en déconstruisant  le langage classique ne peut plus décemment (sic) exprimer ce que celui-ci exprimait" Autrement dit, c'est indécent (sic) de penser même ce qu'on ne peut pas (décemment) écrire. Et  voilà que les deux mots de la discorde sont bel et bien lâchés, celui de la décence (idéologique) et celui de la déconstruction (sic), arche de la sainte-alliance, comme un nouvel Arche de Noé (de la Libre Pensée) Et de la décence idéologique à l'indécence (sic) tout court,  il n'y a qu'un pas, et ceux qui me lisent et qui me connaissent savent de trop -de moi et de mes déboires-  ce que je veux par là dire (....) 

Mais ce qu'il y a de plus piquant dans cette lecture l'est dans un autre sujet, exposé tel que voici. Et ceci, au fil du (mauvais) procès qu'on y suit -de nazi/fascisme et de collaboration- aux deux parrains (littéraires) de cette génération de jeunes écrivains, Jacques Chardonne -écrivain préféré (nota bene) de Francois Mitterrand (...) et Paul Morand (surtout), qui sortent tout de même au fil de la lecture et au grand dam de la critique (actuelle) tous les deux bel et bien réhabilités. 

Et c'est même de la part de Bernard Frank, le protecteur des Hussards et à la fois leur mauvais génie (bien-pensant) attitré. De qui on peut y lire: "Chardonne et Morand on connaissait.../...les plus futés d'entre nous se doutaient bien que.../...tous ces vieux messieurs exquis avaient quelque chose sur la conscience, à se faire pardonner. Rien d'horrible en fait. Leur insouciance. Sous l'Occupation ils se sentaient libres. Plus libres que jamais" (óp. cit. p. 103) Point. 

Pas innocent du tout, car la dernière phrase entre guillemets, n'est qu'un citation (maniée) -du Nouvel Ob, 14 octobre 1999 - ce qu'y est pudiquement déguisé. Et elle n'est en fait, par un léger détour, que la phrase célèbre -ou selon les goûts, malfamée- de Jean Paul Sartre (hors de tout soupçon) "Nous ne fumes jamais aussi libres que sous l'Occupation"  

Laquelle s'était vu en quelque sorte recoupée, quelques années plus tard d'être proférée (13 septembre 1989), par les propos fracassants -dans le Parlement Européen, à Strasbourg (s'il vous plait)- d'un nouvel élu du Front National (vieille mouture), Claude Autant-Lara, vieux cinéaste qui savait de quoi il parlait, "l'Occupation ce fut le bon temps",  avec le scandale et le déchirement de robes qu'on peut facilement deviner. 

Mais au cas des deux écrivains maudits cette liberté (sic) dont ils jouirent s’avéraient de toute une autre nature, plus profonde et moins banale ou politique, et plus excusable (ou tolérable) et à l'abri de la critique à la fois, et c'est de par le caractère sacré (au sens antique du terme, et païen) , soit de par leur nature érotique -ou sexuel-, chez des auteurs, l'un d'entre eux surtout Paul Morand de qui tout au long de cet ouvrage on laisse planer le soupçon -ou la supposition ou supputation- d'homosexualité (documentée) Et par là, on aborde qu'on le veuille ou non, le grand tabou entourant l'historiographie du nazi/fascisme, savoir son coté indéniable de révolution sexuelle , aussi inaccomplie fut-elle. 

Et tout le reste, leurs publications pendant les années noires, leur anti-gaullisme affiché -contre celui que Paul Morand appelait "Gaulle"- et leurs dérapages -de parole- en faveur de la OAS pendant la guerre d'Algérie, ceci ne semble pas de beaucoup de poids, face à  leur mauditisme profond, le vrai (si l'on peut ainsi parler) 

Réhabilités donc les maitres et leurs poussins -Roger Nimier, Antoine Blondin, Jacques (Cecil Saint-) Laurent, Michel Déon, Francois Nourissier, Kléber Haedens (...)-, de ceux qui, à la lecture de cet ouvrage, apparait rehaussé le cosmopolitisme (avant l'heure de la globalisation), tel qu'évoqués, en grands cosmopolites et grand aventuriers, Paul Morand -de la France à la Suisse, de Lisbonne à Bucarest-, et le suisse, et non moins inclassable, Blaise Cendrars, le tout dans l’œuvre de l'écrivain espagnol Francisco Umbral ("des poètes -avec Valery et Saint-John Perse, du monde global", les juste nommés-) 

 Et exemples éblouissants en même titre de conflit générationnel -bien avant Mai 68-, réussissant ainsi (en partie du moins) à gommer le prisme manichéen -de méchants parmi les méchants- qu'on leur a toujours réservé jusqu'ici. Assez de guerre civile (européenne) en Histoire et en Histoire de la Littérature! (voila qui est dit) 

(*) Et le caractère insolite, hors norme, peu banal de cet ouvrage fut paraphé par la mort violente, renversé par une voiture, en vacances en Suisse, accompagné de sa famille, de son auteur, l'écrivain et journaliste, et critique littéraire, Francois Dufay. Trois ans à peine après la publication de ce livre essentiel. Répose en paix 

(2) Notamment de par le principe de substitution (sic), qu'y est savamment exposé comme loi d'airain de l'Histoire. "Sine sanguine non fit remissio" L'un à payer pour tous. Illustré à son tour de nos jours, de par le sacrifice (sic) de Moammar Gaddafi, immolé -à la face du monde-  à la place de tous les autres (...)

lundi 31 janvier 2022

BREDOUILLE AU BERCAIL JEAN-MARIE LE PEN?

Je me mêle -un peu de trop?- de politique française, encore une fois, et ceci ayant mon mot à dire dans la campagne de la présidentielle en cours. Car si nous n'aimons pas autant la France qu'un (autre) étranger comme Eric Zemmour -chapeau!-  rien ne nous dit en échange qu'elle nous soit indifférent, ni elle ni son destin en jeu, peut-être plus maintenant que jamais. Et il faut se rendre à l'évidence, Marine Le Pen contre tous les pronostiques, semble être en train de gagner -d'une courte tête, pour l'instant- sa course aux sondages à Eric Zemmour, son rival le plus redoutable, le vrai. Et dans ce mauvais pas pour celui-ci, voici que Jean-Marie entre en jeu tel que promis. Qui avait déclaré soutenir le mieux placé (sic), et ce qui est promis est fait. Seulement on s'attendait un peu plus, ma foi, et pas aussi vite du vieux Menhir. Car la campagne est encore longue, et tout le débat et la polémique (enragée) autour de la dédiabolisation et les flammes qu'elle ne cesse pas de lâcher ne vont pas s’éteindre, loin de là, d'un simple geste politique ou électoral de celui -c'est vrai- qu'y est appelé à en devenir l'arbitre suprême. Celui qui avait qualifié il n'y a pas si longtemps de drôle d'idée (sic) la dédiabolisation, à l'heure (sic) ou le diable est en train de devenir populaire (sic), en allusion à peine déguisée aux propos décomplexés, faisant fi de la bien-pensance, de Zemmour dans la campagne en cours, entourée de succès jusqu'ici, qui -d’après ce que je lis d'un (jeune) lepeniste de longue date- les auraient fait vibrer (sic)  lui et tant d'autres justement du fait qu'ils y croyaient reconnaitre, dans les positions ouvertement affichées par le leader de Reconquista, la voix du père fondateur, Jean Marie Le Pen, détrôné para sa propre fille, humilié et défenestré. Lui et ses plus adeptes partisans. Car il est vrai qu'il ne s'agit pas d'un simple enjeu électoral, mais que sa charge idéologique -voire historique- ne devient pas moins évidente maintenant. Et si nous (bien sincèrement) saluions hier soir dans notre blog en espagnol la réconciliation du père bafoué et de la fille indocile, le goût amère -de frustration-que nous laisse le dénouement en vue n'est pas moins vrai en effet. Car réconciliation -déclinée aussi bien en français qu'en espagnol- implique des gestes de deux parties affrontés et non pas d'une d'elles seulement, comme cela semble être le cas ici, où le père humilié, devant l’appât du triomphe électoral à la portée de la main (parait-il), semble se rendre -armes et bagages- à sa fille et lui pardonner son geste et sa conduite pour le moins déloyale

Ce qui est tout de même son droit, pourvu qu'il ne lèse, ce faisant, les perspectives d'attente légitimement entretenues par ceux qui avaient cru en lui, dans les positions courageusement affichées depuis longtemps, que sa fille pour compte de la dédiabolisation semblait jeter aux porcs. Ce qui est à la racine, ne nous leurrons pas, en dernier lieu du succès foudroyant de la candidature d'Eric Zemmour et, pari passu, du détachement progressif de bon nombre des électeurs et même des plus proches collaborateurs de Marine Le Pen à la tête du (rebaptisé) Front National. 

Et l'exploitation partisane du litige familial -entre le père et la fille et la petite fille- de la part des médias aidant, Jean Marie Le Pen ne resterait-il pas moins, si ce dénouement s'accomplit,  en dette d'une explication, et c'est à ceux qui l'avons toujours soutenu coûte que coûte, face à la gauche et à la bien-pensance, ou à sa propre fille ou à Bruno Megret, sans aller plus loin, et avions cru -aveuglement- en lui. 

Comme un phare dans la nuit, en effet, tel qu'il fut mon cas lors de mon passage par l'Université espagnole -fin des années soixante, début des septante- où les médias espagnols se mirent à parler et a s'intéresser a lui (voir photo). Artisan d'unité et de réconciliation, Jean Marie Le Pen,  ça oui.  

Père détrôné et de retour au bercail bredouille, bafoué et humilié, ceci aux frais de ce qu'il avait toujours courageusement, lui seul (presque) au monde défendu, cela non et mille fois non!!! Question d'honneur 

ADDENDA Et après écrire ces lignes d'un trait, Marine ne cesse de lancer des piques -comme la dernière en date- à son père. Et pour ajouter a la confusion Jean Marie Le Pen dans son dernier Journal de bord, et entre autres choses inexplicables -que sa propre fille semble contredire-, déclare vouloir soutenir (sic) sa fille au premier et Eric Zemmour au deuxième tour (comprenne qui peut!)