mercredi 4 janvier 2017

FILLETTE D'ALEP ET ENFANTS BASQUES DE 36

La fillette d'Alep aux trois cent mille abonnés Twitter (trois cent mille) qui n'aura pas arrête d’incendier les réseaux sociaux contre l'un des camps engagés dans la guerre civile en Syrie pour compte des bombardements d'Alep par l'aviation russe et l'armée syrienne de Bachar el-Assad, se trouve désormais saine et sauve après avoir été évacuée -avec sa famille-, moyennant sans doute un accord préalable entre les parties belligérantes, de cette ville tombée au mains des troupes du régime juste avant Noël après un long siège et une bataille féroce ayant fait rage pendant des mois sur le terrain aussi bien que dans les médias du monde entier. La fillette “incendiaire” aura apparu maintenant toujours souriante dans les bras du premier turc Erdogan. Et son cas -aussi emblématique du fuel « compatissant » et « humanitaire » indisociable de toute guerre de propagande (et la bataille d'Alep, ma foi, en aura été une)- fait un peu penser à celui du petit Elián, l'enfant cubain rescapé des eaux infestées des requins des détroits de Florida après que sa mère qui l'amenait sur un radeau de fortune -fuyant Cuba et son régime- eut préféré se jeter à la mer pour lui sauver la vie, qui finit par apparaître aux bras de Fidel Castro après une long contentieux qui enflamma la communauté cubaine exilée de Miami et les médias du monde entier, en particulier ceux de langue espagnole. Mais moi la fillette d'Alep me fait surtout penser aux enfants expédiés par le gouvernement basque républicain alliés des Rouges pendant la guerre civile espagnole dans différents pays européens à la faveur de la guerre de propagande déchaînée dans les médias du monde entier après le bombardement de Guernica (avril 1937) « Los niños de la guerra » trouvèrent refuge en Belgique, surtout auprès de familles catholiques flamandes grâce aux bons auspices du Primat de Belgique alors, cardinal Van Roey, dans ce qui fut un coup réussi de la propagande en faveur des Rouges auprès d'une opinion publique belge flamande destinée en principe pour des raisons religieuses et confessionnelles à pencher du coté de Franco et des Nationaux, ce qui ne fut pas le cas en effet. Quelques vingt ans plus tarde, ces enfants basques réfugies, ayant retournée chez eux aussitôt fini la guerre civile en Espagne et revenus fin des années cinquante en voyages d'études auprès des anciennes familles (flamandes) d'accueil, allaient fonder dans l'entourage de la Université Catholique de Louvain (d'avant la partition linguistique) l'ETA première. Nietzsche avait parlé du coté maladif (sic) de la compassion judeo/chrétienne, il aurait du parler aussi de ses vertus incendiaires et explosives. « Vox pueri, vox dei », comme le dit le vieux proverbe (chrétien) si ancré dans la conscience collective des pays occidentaux ? C'était d'avant la révolution informatique et l’extension de l'internet sans limite d'age à l'échelle de la planète et la manipulation par voie de conséquence des enfants usagers dans de buts (entre autres) de guerre de propagande. Comme cela aura été le cas en Syrie

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