mercredi 18 janvier 2017

VALLS GIFLÉ

“Que ce monsieur qui vient d'ailleurs et qui a le cœur ailleurs cesse de se prendre pour la France incarnée. Il est fatigant à la fin” “Il a l'imprudence de parler de guerre civile dans le pays qui l'accueille” (d'un échantillon de commentaires dans le Figaro d'aujourd'hui au sujet de Manuel Valls giflé par un jeune homme (de dix-huit ans)lors de sa visite en Bretagne. D'emblée je vais afficher ici la couleur, et c'est que je en peux condamner cette “gifle” -si on veux appeler ainsi ce qui aura été d'aprèé-s les images qui circulent en Internet un geste (violent, agressif, certes) plus qu'autre chose- -ce serait me renier moi-même (beaucoup savent bien pourquoi)- je ne veux pas non plus l'approuver, je me limiterai donc a suspendre mon jugement, ce qui me semble mon droit. Et je profiterai en échange pour gloser ici un peu la personnalité -maintenant dans la tourmente- passablement contestée, controversée de l’ancien premier ministre (socialiste) français en me servant de motif d'inspiration de ces commentaire choisis au hasard. Un étranger en France -de père espagnol nota bene né à Barcelone-, qui a sa tête et son cœur ailleurs. Où ailleurs? De l'autre coté de Pyrénées évidemment , en Espagne j'allais dire mais il me faudrait préciser aussitôt, dans une Espagne du passé celle de la guerre civile, qu'il n'aura pas cessé -de façon belligérante et guerre/civiliste- par ses paroles et ses écrits de rappeler et de réveiller les années de son mandat. C'est celle-là quoiqu'il en soit, l'image qu'ont de Manuel Valls beaucoup de Français telle qu'elle se dégage de maintes commentaires de ceux qu’aura suscité cet incident. Et c'est l'image que certains Espagnols résidant au-delà des Pyrénées retenons fatalement de lui aussi. Les comparaisons étant à éviter -”odiosas” (haineuses) disent les Espagnols- je tiens tout de même ici a rappeler l'agression, -un sacré coup sur la joue (par derrière)- qu'avait reçu Mariano Rajoy en Galice lors de la campagne électorale espagnole en juin dernier qui montrait sans se gêner nullement après le bleu (bien visible) que cela lui avait fait, sur quoi non n'avait pas cessé d'épiloguer dans les médias espagnols -et je suppose qu'ailleurs aussi- pour compte de la désaffection réelle ou supposée que le candidat de la droite espagnole -aujourd'hui à nouveau premier ministre- et son parti suscitaient de par leurs politiques d’austérité et autres. Et je rappelle ici aussi -à l'attention de mes lecteurs français surtout- les violences policières (au gaz notamment) contre la Manif pour tous, en mai 2013, ordonnées par Manuel Valls en personne alors ministre de l'Intérieur. Humiliant le geste, comme se plaint la victime maintenant ? Cela fera réfléchir peut-être à l“oriundo” (de ascendance espagnole) Manuel Valls sur l'affront permanent -humiliant en extrême -que son guerre/civilisme espagnol en France inflige à beaucoup d'Espagnols (habitant de ce coté ou de l'autre des Pyrénées) ADDENDA Aux dernières nouvelles, le jeune responsable de la gifle à Manuel Valls échappe à la prison (trois mois avec sursis et 105 jours de travaux d'intérét général)

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