samedi 7 janvier 2017

MON PROBLÈME "DEGRELLE"

De Leon Degrelle, l'incivique numéro un en Belgique francophone comme Auguste Borms allait le devenir en Belgique flamande, beaucoup a été dit et écrit -peut être de trop- tant en Belgique qu'ailleurs. Et j'étais déjà depuis quelques années en Belgique (en 1991) lorsque je me vis surpris par une série de reportages sur la Collaboration et la Répression (à la fin de la Seconde Guerre Mondiale) dans la principale chaîne de télévision flamande sur lui, ou il apparaissait interviewé (voir photo) par un journaliste bien connu, Maurice De Wilde, décédé quelques années plus tard non sans s’être vu l'objet d'attaques contre sa personnes au point que des portraits circulèrent de lui affublé des symboles nazis, comme s'il était ou avait été l'un d'entre eux. Je ne parlerais ici donc, que du problème « Degrelle » que j’aurais trainé en Belgique moi-même, propre et intransférable. Qui me coûta que d'être interdit de séjour sine die au campus du Solbosch de l'ULB en 1994 -par le vice-recteur des étudiants de l'époque- après avoir distribué parmi certains un bulletin confidentiel à mon nom -avec dépôt légal- où j'évoquais la figure de Degrelle, juste après sa mort. Plus tard -et plus sérieux encore-, en mai 2000, ce fut lorsque je me vis interné dans l''annexe psychiatrique de la prison de Forest suite à mon acte de protestation devant le Palais Royal à 'occasion de la visite du roi Juan Carlos, et enfermé dans la cage au fous furieux -celle réservé aux cas extrêmes je veux dire- de cet établissement pénitentiaire. Au bout d'une semaine, je fus rappelée par le directeur de l'annexe, un médecin psychiatre flamand qui s'exprimait en français, avec qui j'eus une brève conversation, et à un moment donné, j'eus la maladresse de nommer Leon Degrelle rien qu'à titre d'exemple que les rapport entre l'Espagne y la Belgique n’étaient pas si normalisés qu'il le prétendait, lorsque il m'interrompit net, « écoutez monsieur votre discours prend des ampleurs » (je retins bien l'expression) et faisant mine de vouloir en finir, il signa une feuille, après quoi il me fit réintégrer ma cellule. Résultat, je dus encore rester enfermé un semaine de plus dans ces conditions, propres d'un traitement cruel inhumain et dégradant, comme je le dénonçai auprès des inspecteurs de la police judiciaire lors de l'un de leurs interrogatoires quelques jours plus tard- avant d'être transféré en régime normale. Et il se peut que ce qui passe le moins bien (encore) de la figure de Degrelle dans la mémoire officielle belge, ce soit l'audience indéniable dont lui francophone jouit en Belgique flamande dans la période d’entre-guerres, comme l'illustre son meeting (s'exprimant en français) au printemps 36 dan le Palais des Sports d'Anvers plein craquer, un événement marquant de son époque. Degrelle, ramené à la une de l'actualité chaque x temps et toujours condamné à la peine de mort en Belgique. ¿Anacronisme? Tu parles!

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