samedi 21 janvier 2017
VALLS ET LE SYNDROME DE LA GUERRE D'ESPAGNE
Il m'aura fallu la moitié de ma vie (et plus) s'écoulant en terres de francophonie pour réussir à capter ne soit-ce qu'un peu, sous ses masques glaciales et sarcastiques de trop parfois -pour un humour espagnol en tout cas-, l'humour français (version manga) dans toute son splendeur, mais maintenant ça y est ! car ma foi, qu'est-ce que j'aurai pu rire voyant le candidat aux présidentielles Emmanuel Macron (voir photo) caractérisé dans les réseaux sociaux en Dragon Ball après son discours enflammé de juste avant les fêtes, le dix décembre, au Parcs d'expositions à Paris, devant un public -quelques quinze mille personnes (trois fois de plus que le partis socialiste au même endroit une semaine plus tôt)- survolté par les paroles enflammées et les gestes spectaculaires d'Emmanuel Macron (ce qui se sera prêté à toute sorte de spéculations) L'ombre du candidat « ni de droite ni de gauche » -ancien ministre de travail de François Hollande- gravite de près sur les primaires de la gauche en France dont le premier tour se joue demain dimanche, avec trois candidats -Valls, Hammon, et Montebourg -donnés favoris presque à égalité. La grande inconnue c'est néanmoins l'effet image que peut avoir eu sur la candidature de Manuel Valls la gifle dont il fut l'objet il y a trois jours en Bretagne et qui semble le poursuivre au point qu'il aura fini par exprimer son intention de rencontrer le jeune homme (de 18 ans) qui l'avait giflé, apparemment -juste à la veille du premier tour comme nous nous trouvons- sans un résultat quelconque. Quoiqu'il en soit, si Manuel Valls l'emportait ce serait encore un signe (de plus) que le PS français-tel que l'ont dénoncé certains commentaires suite a l'incident de la gifle par Internet- sériât toujours atteint du syndrome (sic) de la guerre d'Espagne. Heureux « gifle » donc (plutôt un soufflet et encore) , s'il a fallu cela pour que les Français réalisent ce que pour des Espagnols -certains d'entre eux en tout cas- relèvent par contre de la plus pure des évidences
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