lundi 30 janvier 2017

PATER VERSCHAEVE ET BERT ERIKSSON (la Guerre Civile Européenne) (2)

Cyriel Verschaeve, Pater Verschaeve pour les zélateurs de sa mémoire. Entre eux, Bert Eriksson -aujourd'hui il y a longtemps décédé- qui fut fondateur et dirigent du VMO (Vlaamse Militante Orde) le principal groupe militant en Flandres après la Seconde Guerre Mondiale. Je le connus Bert Eriksson, je le trouve aujourd'hui -en vision rétrospective- même responsable directe du boycott (discret) dont je m'étais senti l'objet dans le milieu des nationalistes flamands et des nationalistes belges unitaires -et quelques gendarmes (aujourd'hui appelés policiers fédéraux)- qui fréquentaient (fin des annés 80) un bistrot d'ambiance flamande ("L'Uilenspiegel") situé derrière le Hal de Saint-Géry au centre de Bruxelles, auquel je me rendis périodiquement pendant quelques mois, mes premières années de séjour à Bruxelles -après avoir séjourné quelques années en Flandres-, début des années nonante. Personne ne m'y mis à la porte, c'est vrai, mais je décidai moi-même de ne plus y retourner après avoir senti à partir d'un moment donné un certain refroidissement à mon égard suite justement à ma rencontre sur le comptoir de ce bistro -en train de prendre un verre tous les deux- avec Erikson justement. Qui fut correcte et aimable avec moi d'ailleurs évoquant une de ses visites à la Vallée de los Caídos -lors de l'un des anniversaires de la mort de José Antonio et Franco-, et celui que l'accompagnait se montrait plus enthousiaste encore de ses souvenirs de là-bas et de cet éphéméride (du 20 novembre) Aujourd’hui jetant un regard froid et objectif sur tout ça je trouve n'avoir été victime alors que de l'excommunication (latae sententiae, art. 1370 cc) que je traîne depuis mon geste de Fatima -cela fait trente-quatre ans- ici en Belgique dans les milieux nationalistes -belges unitaires ou séparatistes flamands- de même qu'en Espagne dans les milieux “patriotes” - « d'extrême droite »  pour ainsi les appeler-, qui furent ceux de mon back-ground sociologique et de mes années de très jeune dans l'université (à Madrid) Eux tous, aussi bien les Belges nationalistes que les Espagnols patriotes restaient dans l'orbite de l'église catholique et étaient tenus pour autant -et le sont toujours- par les liens strictes de l'obéissance canonique, même si certains d'entre eux s'en défendaient (« nous, on est des païens », disaient-ils naïfs...) Erikson -de père finnois* nota bene (ce que j’ignorai alors, moi qui le prenait pour un Flamand pur) (...)- s'était distingué ramenant de façon clandestine en Belgique les restes de Cyriel Verschaeve de l'Autriche ou celui-ci s'était réfugié et était décédé après la guerre. Détail piquant, pater Verschaeve, comme bon flamingant -savoir "Dietser" (Grooot-Nederlandisch)- était un fervent admirateur du général Christiaan de Wet, chef militaire des boers de l'Afrique du Sud, descendants des protestants calvinistes hollandais qui n'auraient eu rien à faire de cette bonne vieille soutane que porta toujours si fier -même dans sa rencontre à Berlin avec le docteur Goebbels pendant la Seconde Guerre Mondiale- ce prêtre nationaliste flamand (de l'aile radical de la Collaboration, De Vlag) Héritage sans conteste du passé espagnol dans les Pays Bas, d'ailleurs

*Il était exactement, pour ajouter à l'effet trompeur (de trompe-l’œil), le fils de quelqu'un -je ne l'apprends que maintenant- appartenant à la minorité ethnique de Finnois de lange suédoise (aussi appelé, Suédois de l'Est) 

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