samedi 28 janvier 2017

LETTRE OUVERTE Á YVAN BENEDETTI

On reste amis et proches, Yvan, mais que les choses soient claires entre nous. Je traîne depuis des années -quelque chose de notoriété publique- un contentieux personnel sur le plan de l'honneur avec Manuel Andrino -principal inculpé dans l'affaire Blanquerna (dont tu t'es exprimé sur ton compte Facebook- - qui m'avait injurié gravement -avec note d'infamie- dans ses forums « Azul Mahon » (aujourd'hui fermés)- comme je te l'avais fait savoir en toute franchise lorsque je t'avais reçu chez moi, très volontiers d'ailleurs, en mai 2015 dans mon domicile à Bruxelles. C'est ce qui m'a fait prendre des distances de cette affaire. C'est gens-là auront montré carrément qu'en ce qui me concerne, pour eux, la fraternité phalangiste (« santa hermandad de la Phalange ») s'efface devant la communion dans la sainte/mère/l’église pour la quelle je ne suis qu'un excommunié suite à mon geste de Fatima (« excommunication latae sententiae », can. 1370 code de droit canon) Et de même on peut dire des nationalistes belges -aussi bien chez les nationaliste belges unitaires que chez les nationalistes flamands- qui m'ont toujours ignoré malgré tout ce que les journaux belges se sont occupé de moi les trente ans de mon séjour en Belgique jusqu'à présent. Même en prison -en 2000 à Bruxelles- ils me tournèrent complètement le dos. Concernant les Espagnols sur le plan religieux, je t'avais entendu parler en public à Madrid tonner contre le concile, et je crois que tu te faisais des illusions, Ivan. En Espagne il n'y eut pas de réaction au concile vatican II (ni en Belgique non plus d'ailleurs) -comme ce fut par contre le cas en France, particulièrement dans les milieux nationalistes-, il ne pouvait pas y avoir d'ailleurs, je me suis déjà exprimé longuement là-dessus aussi. D'ailleurs, désormais j'envisage autrement que ces groupes phalangistes le problème catalan, comme je me suis déjà exprimé à plusieurs reprises sur mon blog. Je me sens désormais plus proche là-dessus -sincèrement parlant,en tant que patriote espagnol de vocation européenne- des point de vue des identitaires catalans. Voila que ce que je te devais, Yvan. En toute amitié et solidarité idéologique. Sans remords ni regrets ADDENDA (à l'attention des lecteurs de mon blog en français) L'affaire Blaquerna tire son nom de la Délégation de la « Géneralitat » catalane -gouvernement autonomique catalan- à Madrid qui fut pris d'assaut il y a trois ans par un groupe de « patriotas » -surtout des phalangistes-, qui se sont vu maintenant confirmés dans leurs condamnations à des peines de prison ferme par la Cour Suprème (Tribunal Supremo en Espagne) Ce qui a donné lieu à des manifestations de rue aujourd'hui dimanche à Madrid et à Barcelone

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