mercredi 25 janvier 2017

JEAN-MARIE LE PEN ET LES ROMS

Le président d'honneur du Front National, Jean Marie Le Pen -aujourd'hui aux prises avec la présidente du parti, Marine Le Pen, sa propre fille- vient d'être jugé en appel des propos tenus à Nice en 2013 lors d'une conférence de presse sur les Roms, dont il avait qualifié leur présence dans la région d'urticante (sic) et d'odorante. En première instance il avait été condamné à une amende de 5000 euros, pour « provocation à la haine » et "à la discrimination" Lors de l'audience en appel Jean Marie Le Pen se sera ratifié dans ses déclarations premières “Ce sont des termes que je maintiens car je les ai pensé” a-t-il déclaré, se défendant d'être mu par la haine. « Je suis un homme libre » “La haine est un sentiment qui m'est étranger” ajouta-t-il. “J'ai des compassions pour les Roms, mis j'en ai plus pour les Niçois” Et son avocat d'évoquer les gens du voyage « croupissant dans leurs excréments » Des propos dan son ensemble qui en disent long du débat -idéologique et philosophique- sous-jacent à cette affaire et à la polémique qui s'ensuit. ¿Haine ou amour légitime de soi (et des siens)? Un débat vieux comme l'histoire de la pensée -et de la morale (laïque)- que je laisse volontiers aux professeurs et maîtres à penser dans l'orbite de l'ULB Même si dans le cas de Roms il s'agit des gens protégés par le statut de victimes -et des vainqueurs à la fois- de la Seconde Guerre Mondiale (après 45)

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