jeudi 26 janvier 2017

HAMON...ET SORAL

J'aurais suivi par morceaux hier soir le débat des primaires de la gauche Valls-Hamon en France. Un peu à contrecœur c'est aussi vrai. Guère attiré, ni par les deux adversaires ni par les sujets dont ils auront débattu où la politique étrangère aura brillé par son absence, ce à quoi on aurait peut-être du s'attendre d'un débat entre français (je me permet de rétorquer en passant sans une méchanceté quelconque) Je n'auras pas suivi pas a pas jusqu'aujourd'hui la actualité politique en France, je l'avoue, encore moins cela va de soi, l'actualité de la gauche et de la politique socialiste et de ses conflits internes et les luttes de tendance dans son sein. On les attendait sur certains points particulièrement brûlants comme celui de la laïcité. Hamon avait un peu raison de dire que la droite et « l'extrême droite » s'approprient aujourd'hui indûment du concept -face au défi islamiste- alors qu'ils en étaient les ennemis historiques. La confrontation avec son rival n'en donna pas moins l'impression nonobstant que ni l'un ni l'autre arrivaient a sortir de l'impasse où cette vieille notion de laïcité -et la loi française de séparation (1905) qui la protège- se voit fatalement placée du fait l'afflux migratoire de confession musulmane en France et du surcroît, dans les différents pays européens. Lux ex Oriente? La solution ne viendrait-elle de l'Orient, de cette Syrie où le régime triomphant prône depuis toujours une laïcité conçue non dans un sens belligérant (anti-catholique) comme ce fut historiquement le cas en France, sinon comme le fondement même de la nationalité, dans un équilibre entre les différents confessions (les non-croyants y compris) ? Quoiqu'il en soit, Hamon -représentant d'une gauche « indignée » (« nota bene » à la française) et attaqué par certains pour ses positions pro-palestiniennes- semble sorti gagnant du débat, et c'est dans la mesure ou Valls n'arriva pas -de l'avis général- à  le déstabiliser, seul moyen dont celui-ci aurait pu se servir pour rattraper l'écart en faveur de son rival du fait des résultats du premier tour et aussi d'un réservoir des voix bien plus grand que celui de son rival face au deuxième tour. Effet en dernier ressort du rejet que dans une partie de la population française l'ancien chef de gouvernement socialiste -et ancien ministre de l'Intérieur- semble trouver du fait de ses origines (mal assumés)? La question se pose inéluctablement. Et aux dernières nouvelles, Hamon aura reçu le soutien d'Alain Soral, le polémiste controversé faisant duo avec Dieudonné (voir photo), mentionnés tous les deux dans le débat par Manuel Valls

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