jeudi 12 janvier 2017
LE VLAAMS BELANG ET MOI
J'étais hier invité pour la deuxième fois dans l'espace de quelques mois à un acte organisé par le groupe Europe des Nations et des Libertés du Parlement Européen (présidée par Marine Le Pen) J'avais assisté -également invité- à une conférence de presse de Marine le Pen au siège du Front National à Nanterre e 13 avril 2012. Depuis il a beaucoup plus sur ces terres de Flandres, mais je suis resté -toujours en Belgique- grosso modo le même sur les positions que je défends ouvertement depuis ce blog -et ailleurs- il y a déjà longtemps. En en quatre ans je n'en eus plus de leurs nouvelles, plus jamais je fus invité à aucun de ses actes. ¿Pour quoi ce silence? Je me l'aurais toujours demandé d'autant plus que mon intervention au tour de questions et réponses à Nanterre fut accueillie de façon plaisante (quoi qu'elle put en penser) par la principale protagoniste de l'acte. Mon passé? Dans le monde global en matière de communication que nous vivons il m'est difficile en effet de croire qu'ils n'en étaient pas au courant au moment de me décerner l'invitation. Pressions du dehors? Cela me semble plus probable, et plus encore si l'on pointe le doigt en direction de la Belgique. Et j'entends par lá bien sur le Vlaams Blok (aujourd'hui Vlaams Belang) compagnon de route depuis belle lurette du Front National français dans le Parlement Européen. Une vieille connaissance le Vlaams Blok -certaines de leurs figures connues- de l'auteur de ces lignes. A commencer par Filip De Winter -proche (nota bene) au début de sa carrière politique très jeune de l'entourage de l'ETA et de ses amis en Belgique flamande (*)- à qui j'avais interpellé à l'entrée du Parlement régional à Bruxelles (derrière la rue de la Loi) en février 1996 au sujet de l'attitude -équivoque en extrême- de son parti concernant la demande d'extradition (refusée) de deux membres présumées de l'ETA réfugiés en Belgique. Ce qui me valut une détention administrative de dix heures dans les locaux de la Police de Bruxelles. Depuis lors c'en était fini bien sur de la série de mes contacts informelles avec des membres de ce groupe et ses dirigeants depuis mon arrivée en Belgique, perturbés tout de même à l'occasion de me voir cloué au pilori dans les médias en Belgique en 1993- suite à mes déboires judiciaires étroitement rapportés à mon geste de Fatima, qui me méritèrent de prises de distance tranchantes (et cassantes) de leur part dans les médias flamands. Persona non grata dans ce parti à cause de mon stigmatisation dans les médias en Espagne, en Belgique et ailleurs, et plus encore a cause du problème espagnol -pour employer un euphémisme- que traîne le nationalisme flamand dans son ensemble depuis ses origines -que j’aurais analysé (du pont de vue historique et idéologique) dans maintes entrées de mon blog (en espagnol)- et qui leur poussa fatalement lorgner d'un œil bienveillant -et complice- les longues années d'agression terroriste au Pays Basque (coïncidant nota bene en grande parti avec la montée » électorale de ce parti en Belgique) ? L'hypothèse ne pas à exclure quoiqu'il en soit. De là ma surprise de me voir invité à nouveau dans ces cercles euro/parlementaires européens qui me sont tout de même idéologiquement proches. Signe de bonne augure An Nouveau, Vie Nouvelle !
(*) Ce détail de la biographie de Filip De Winter a sa source (hors de tout soupçon) dans un numéro de la fin des années nonante de la revue nationaliste flamande "Meervoud" que je voyais régulièrement exposée dans le présentoir de publications de la Bibliothèque Flamande, place de la Monnaie à Bruxelles, et qui affichait ouvertement -sans la moindre gêne ni complexes- des positions favorables à l'ETA
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