J’étais aujourd'hui (cela m'est arrivé très rarement depuis que j'habite en Belgique) en visite au Parlement Européen -rue Wiertz au quartier européen de Bruxelles- invité en tant que journaliste à une conférence de presse du jeune eurodéputé roumain Laurentiu Rebega (voir photo dessus)- fondateur du parti Forza Nazional, antérieurement membre du parti Roumanie Unie. Il y annonça sa candidature à la présidence du Parlemente européen lors des élections de la semaine prochaine, à la tête du groupe Europe des Nations et des Libertés du Parlement Européen, présidé par Marine Le Pen. (29 eurodéputés d'un total de 790) L'intervention de Laurentiu Rebega aura été focalisé sur a revendication majeure de sa candidature, savoir un meilleur équilibre entre tous les groupes présents au parlement, l'égalité de traitement de tous les membres du parlement indépendamment de son leur appartenance à tel ou tel groupe interne, et une meilleure reconnaissance et traitement des droits du personnel politique -particulièrement les assistants- travaillant à l’intérieur du Parlement. En quoi se voit surtout visée l'hégémonie de deux groupes principaux à l'intérieur de l’hémicycle, les socialistes (S&D) et la droite démocrate-chrétienne (PPE), et les discriminations qui en découlent par rapport aux autre membres. C'est curieux mais l'ambiance de la salle ou eut lieu la conférence de presse, de par les assistants, des Roumains pour la plupart, dégageait une atmosphère familiale pour l'Espagnol que je suis.
Comme si je me trouvais à une réunion du genre à Madrid, pour tout dire. Un problème d'image celle que traîne (cruellement) la Roumanie parmi certains Espagnols, m'étais-je dit, non sans ressemblances à celui qui put être (et encore aujourd'hui?) -mutatis mutandis- celui de l'Espagne et des Espagnols à cause de immigration espagnole au-delà des Pyrénées. Et pour ce qui est des Roumains en particulier -parlons cru- c'est surtout sans doute à cause de la forte composante gitane dans l'immigration en provenance de la Roumanie dans la Péninsule Ibérique. Et curieusement, en feuillant le curriculum de ce jeune politicien roumain, je lis que parmi les soucis majeurs qui lui avaient poussé à adhérer au groupe parlementaire présidé par Marine Le Pen figure celui de l'amélioration de l'image des Roumains qui travaillent à l'UE défiguré par la présence gitane (celle des gitans en provenance de leur pays) Et j'ajouterais volontiers, celle des Roumains immigrés, de souche, qui se voit également victime de l'amalgame. Parmi les assistants se trouvait le général Georgios Epitideios (voir photo dessous) -qui prit la parole à la fin pour féliciter l’eurodéputé roumain d'avoir décidé de se présenter candidat- eurodéputé grec membre d'Aube Dorée et siégeant en tant qu'indépendant au Parlement Européen
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