vendredi 27 janvier 2017

NOUVEAU PRIMAT FLAMAND DE GAUCHE

Primat de Belgique est une fonction (et un poste à la fois) éminemment politique -au sens de la politique religieuse- dans un pays ou règne de facto une séparation entre église et état -sans loi de séparation nonobstant comme c'est bien le cas en France- et où l'institution royale se voit identifiée par tradition à la confession catholique et où la population continue à être majoritairement catholique surtout du coté nord de la frontière linguistique. Le nouveau primat de Belgique, monseigneur Kessel, ancien évêque de Bruges qui vient d'être nommé il y un peu plus d'un an par le pape actuel aura affiche tout de suite la couleur, en faveur des pauvres (sic) des réfugies (sic) et de l'environnement, un programma de gauche le moins que l'on puisse dire, en harmonie avec l'image -de plus en plus critiquée- qu'offre l'actuel pontificat. Ce-ci au fil d'un mouvement de balançoire que dessinent les successifs primats de Belgique depuis des décennies. De Suenens -flamand de Bruxelles, et confesseur de la reine Fabiola (et influent père conciliaire nota bene au concile Vatican II)- à Danneels, flamingant bon teint- qui n'eut jamais nota bene dans ses longues années de primat le moindre mot de reconnaissance de la dette historique de l'église catholique et du catholicisme en Belgique envers la présence espagnole au Pays Bas pendant des siècles. L'évêché de Bruges n'est pas moins un poste de la plus grande influence politique comme l'illustre la figure de Monseigneur De Smedt, évêque de ce diocèse au moment de la partition de l'université de Louvain en 68 (voir photo), et à qui on attribue avoir joué un rôle de bélier (sic) -comme je l'aura entendu moi-même ici en Belgique des gens qui vécurent les événements de près- décisif et déterminant alors dans la partition linguistique de la plus ancienne université belge

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